Le Parti socialiste dénonce les attentats de Bamako et de Kidal et appelle à consolider la paix
Après l’attentat meurtrier à Bamako commis par le groupe islamiste Al-Mourabitoune, c’est à Kidal que le Mali a été victime d’une nouvelle attaque contre une base de la MINUSMA.
Un soldat tchadien du corps onusien et deux enfants ont été victimes des tirs de roquettes. Le Parti socialiste condamne avec vigueur ce nouvel acte lâche et aveugle, et exprime ses condoléances aux familles endeuillées.
Il exprime à nouveau sa solidarité avec les Casques bleus de la MINUSMA qui accomplissent une mission dangereuse mais indispensable pour la stabilité régionale, dans une zone où ils sont la cible régulière d’attaques et d’attentats.
Le Parti socialiste appelle à ce que, face aux groupes terroristes qui cherchent à faire échouer tout processus de normalisation, ces événements tragiques conduisent les groupes rebelles, à l’instar des autorités maliennes, à parapher l’accord de paix et de réconciliation conclu le 1er mars à Alger.
L’ignoble attentat de Bamako a tué des Maliens et des Européens dont un Français et blessé une dizaine de personnes.
Le Parti socialiste a adressé ses condoléances aux familles des victimes et renouvelé sa solidarité et son amitié pour le peuple malien. La fraternité qui unit la France et le Mali permettra de traquer les criminels et de les juger. Rien n’empêchera le renforcement de la démocratie au Mali dans la sécurité et le respect du droit.
Le terrorisme ne mène qu’au chaos. A Bamako, comme à Paris, le fanatisme ne passera pas.