:star: Red Queen de Victoria Aveyard
Poche: 432 pages
Editeur : Le Masque
Date de sortie : 11 mars 2015
Collection : MsK
Langue : Français
ISBN-10: 2702440819
ISBN-13: 978-2702440810
Prix Editeur : 18€
Disponible sur Liseuse : OUISon résumé :
Dans le royaume de Norta, la couleur de votre sang décide du cours de votre existence. Sous l’égide de la famille royale, les Argents, doués de pouvoirs hors du commun, règnent sur les Rouges, simples mortels, qui servent d’esclaves ou de chair à canon.
Mare Barrow, une Rouge de dix-sept ans, tente de survivre dans une société qui la traite comme une moins que rien. Quand elle révèle sans le vouloir des pouvoirs extraordinaires et insoupçonnés, sa vie change du tout au tout. Enfermée dans le palais royal d’Archeon et promise à un prince argent, elle va devoir apprendre à déjouer les intrigues de la cour, à maîtriser un don qui la dépasse, et à reconnaître ses ennemis, pour faire valoir l’indépendance de son peuple.
Mon Avis :
Le résumé parait fade comparé à ce que renferme ce roman. Toutefois, j’ai trouvé le début assez commun et un peu lent. Il faut du temps pour que l’intrigue se mette en place. De par ses thèmes, Red Queen, rappelle des romans comme Hunger Games, La Sélection et bien d’autres best-seller du même acabit. Cependant, ce serait trop facile que de le rabaisser à cela. Red Queen est bien plus sur plusieurs plans.
L’héroïne est une jeune adolescente qui vit dans un monde dur et sans pitié. Depuis que les « Argents » ont pris possession du monde, les êtres humains aux sang rouge se retrouvent dans un état de dénuement extrême. Leur vie est quasiment rabaissée à celui d’esclave. Ils sont exploités comme des chiens tandis que ceux au sang argenté, qui se prennent pour des dieux grâce à leur « don » inné, vivent la vie de pacha dans un luxe étourdissant. Mais la révolte gronde et sans le vouloir notre héroïne va se retrouver au milieu de quelque chose qu’elle ne maitrisera pas toujours.
Sans aucune optique d’avenir, se cantonnant au rôle de brebis noire de la famille, Mare se prédestine à devenir soldat comme ses deux frères. Cependant, en attendant, elle aide sa famille en volant les gens de son village. Elle sait que ce n’est pas bien mais Mare ne se fait pas d’illusions sur ce qu’elle vaut, elle a une bien piètre opinion d’elle-même. Toutefois, sa vie changera du tout au tout quand elle se fera prendre par un jeune homme qui n’est autre que l’héritier de la couronne d’Argent. Embauchée alors comme simple domestique, la jeune fille va découvrir qu’elle est bien plus.
Loin de nous la dépeindre en super-héroïne, style Mary-Sue, Victoria Aveyard prend le parti de nous la rendre plus humaine avec ses défauts et ses qualités. Elle nous émeut, parfois nous agace et c’est ce qui fait le charme de ce personnage. Tout comme le prince Cal ou bien même son jeune demi-frère Maven. Le lecteur pénètre alors dans un univers loin d’être noir ou blanc. Le peuple opprimé n’est pas juste le peuple gentil qu’il faut sauver et les Argents ne sont pas seulement de grand nantis qui vivent sur le dos des plus faibles. Cela va au delà de ça et est bien plus complexe. Mare l’apprendra à ses dépends et nous entrainera dans une épopée aussi passionnante qu’addictive.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la romance et le triangle amoureux qui se forme entre l’héroïne et les deux frères royaux ne sont pas les points les plus forts du le récit mais apporteront des éléments très importants pour le dénouement de ce premier tome.
Un roman intelligent, mélangeant habilement plusieurs thèmes qui plaisent et passionnent toujours.
Red Queen, qui apparait dans un premier temps comme un simple roman Young Adult surfant sur les thèmes à succès passés, se révèle au final bien plus profond avec des personnages et une histoire qui se tiennent du début à la fin. Toutefois, on sent les influences de Victoria Aveyard pour la culture populaire mais loin d’être péjoratif, elle arrive à prendre ce qui plait et apporte à son récit une dimension complètement addictif.
Loin d’être mièvre, loin de surfer dans la facilité, Red Queen est un roman intelligent, mélangeant habilement plusieurs thèmes qui plaisent. Dans mon cas, même si j’avais quelques doutes au départ, je me suis totalement laissé emporter au fil des pages et le dénouement du premier tome m’a laissé dans une certaine effervescence qui me fait déjà languir de la suite.
Un excellent premier tome, un très bon début que je vous encourage à découvrir de toute urgence <3"><3"><3 !
:star: Red Queen de Victoria Aveyard
Poche: 432 pages
Editeur : Le Masque
Date de sortie : 11 mars 2015
Collection : MsK
Langue : Français
ISBN-10: 2702440819
ISBN-13: 978-2702440810
Prix Editeur : 18€
Disponible sur Liseuse : OUISon résumé :
Dans le royaume de Norta, la couleur de votre sang décide du cours de votre existence. Sous l’égide de la famille royale, les Argents, doués de pouvoirs hors du commun, règnent sur les Rouges, simples mortels, qui servent d’esclaves ou de chair à canon.
Mare Barrow, une Rouge de dix-sept ans, tente de survivre dans une société qui la traite comme une moins que rien. Quand elle révèle sans le vouloir des pouvoirs extraordinaires et insoupçonnés, sa vie change du tout au tout. Enfermée dans le palais royal d’Archeon et promise à un prince argent, elle va devoir apprendre à déjouer les intrigues de la cour, à maîtriser un don qui la dépasse, et à reconnaître ses ennemis, pour faire valoir l’indépendance de son peuple.
Mon Avis :
Le résumé parait fade comparé à ce que renferme ce roman. Toutefois, j’ai trouvé le début assez commun et un peu lent. Il faut du temps pour que l’intrigue se mette en place. De par ses thèmes, Red Queen, rappelle des romans comme Hunger Games, La Sélection et bien d’autres best-seller du même acabit. Cependant, ce serait trop facile que de le rabaisser à cela. Red Queen est bien plus sur plusieurs plans.
L’héroïne est une jeune adolescente qui vit dans un monde dur et sans pitié. Depuis que les « Argents » ont pris possession du monde, les êtres humains aux sang rouge se retrouvent dans un état de dénuement extrême. Leur vie est quasiment rabaissée à celui d’esclave. Ils sont exploités comme des chiens tandis que ceux au sang argenté, qui se prennent pour des dieux grâce à leur « don » inné, vivent la vie de pacha dans un luxe étourdissant. Mais la révolte gronde et sans le vouloir notre héroïne va se retrouver au milieu de quelque chose qu’elle ne maitrisera pas toujours.
Sans aucune optique d’avenir, se cantonnant au rôle de brebis noire de la famille, Mare se prédestine à devenir soldat comme ses deux frères. Cependant, en attendant, elle aide sa famille en volant les gens de son village. Elle sait que ce n’est pas bien mais Mare ne se fait pas d’illusions sur ce qu’elle vaut, elle a une bien piètre opinion d’elle-même. Toutefois, sa vie changera du tout au tout quand elle se fera prendre par un jeune homme qui n’est autre que l’héritier de la couronne d’Argent. Embauchée alors comme simple domestique, la jeune fille va découvrir qu’elle est bien plus.
Loin de nous la dépeindre en super-héroïne, style Mary-Sue, Victoria Aveyard prend le parti de nous la rendre plus humaine avec ses défauts et ses qualités. Elle nous émeut, parfois nous agace et c’est ce qui fait le charme de ce personnage. Tout comme le prince Cal ou bien même son jeune demi-frère Maven. Le lecteur pénètre alors dans un univers loin d’être noir ou blanc. Le peuple opprimé n’est pas juste le peuple gentil qu’il faut sauver et les Argents ne sont pas seulement de grand nantis qui vivent sur le dos des plus faibles. Cela va au delà de ça et est bien plus complexe. Mare l’apprendra à ses dépends et nous entrainera dans une épopée aussi passionnante qu’addictive.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la romance et le triangle amoureux qui se forme entre l’héroïne et les deux frères royaux ne sont pas les points les plus forts du le récit mais apporteront des éléments très importants pour le dénouement de ce premier tome.
Un roman intelligent, mélangeant habilement plusieurs thèmes qui plaisent et passionnent toujours.
Red Queen, qui apparait dans un premier temps comme un simple roman Young Adult surfant sur les thèmes à succès passés, se révèle au final bien plus profond avec des personnages et une histoire qui se tiennent du début à la fin. Toutefois, on sent les influences de Victoria Aveyard pour la culture populaire mais loin d’être péjoratif, elle arrive à prendre ce qui plait et apporte à son récit une dimension complètement addictif.
Loin d’être mièvre, loin de surfer dans la facilité, Red Queen est un roman intelligent, mélangeant habilement plusieurs thèmes qui plaisent. Dans mon cas, même si j’avais quelques doutes au départ, je me suis totalement laissé emporter au fil des pages et le dénouement du premier tome m’a laissé dans une certaine effervescence qui me fait déjà languir de la suite.