J’ai à cœur de composer une mélopée pour Haïti.
J’ai à cœur de crier ma flamme pour l’aînée des républiques noires.
Elle est une plante qui ne se sera pas flétri malgré son déracinement.
Elle est pétillante de beauté et de fraîcheur.
Certes Haïti est Africaine.
Mieux, Haïti est notre sœur.
De mon point de vue Haïti est une part de moi-même.
Un morceau de notre humanité tapisse les murs de Port-au-Prince et de Gonaïve.
Oserions-nous raconter l’âge d’Or de nos civilisations sans faire un clin d’œil à Haïti?
Est-il possible d’aller à la recherche de nos origines sans emprunter le chemin qui mène au pays du Grand Toussaint Louverture? D’autant plus que ici se trouve conserver une partie de notre héritage culturel?
Haïti injustement condamné à payer à prix d’or son indépendance, mais Haïti héroïque depuis 111 ans.
Haïti meurtrit par un terrible séisme en 2010 mais Haïti résiliente, contre vents et marrés.