Manuel Valls entend rester à Matignon mais reste à entendre si Matignon voudra encore de lui à l'issue des élections départementales fin mars ! Car tout est là : Valls craint un déferlement FN, un raz de Marine à l’échelle 30% dès le premier tour ! Alors, ce dimanche, lors d’une interview sur I-Télé/Europe 1/Le Monde, il lance : Je n'ai pas peur pour moi, j'ai peur pour mon pays, j'ai peur qu'il se fracasse contre le Front national !
Oui, la peur que tout se termine en queue de morue, en frac assez ! Lui qui avait mis le turbo pour lancer une loi macron billot-éthique pour couper la tête aux mauvaises idées socialistes et proposer un néo libéralisme a dû utiliser un 49.3 gaullien pour faire passer en force un texte que n’aurait pas dû bouder notre droite (la plus bête du monde ?)
Le premier Ministre Valls a dit tant de son angoisse :
Mon angoisse, puis-je vous parler de mon angoisse, de ma peur pour le pays? C'est le FN à 30%, pas au deuxième tour, mais au premier tour des élections départementales ! Bref, Manuel a pris le micro d’Europe 1 pour le divan de Chapier et a déposé toutes ses angoisses, comme ça, en joli paquet phobique enrubanné de tactiques politiciennes ! Car l’angoisse de Mr Valls doit être comme la Liberté guidant le peuple hors de l'ornière frontiste quand candide hideux l'accroît (qu'en..qu'en dit, dis, Delacroix ?) ! Elle doit pousser les bulletins vers les urnes de la rose flétrie ! Cette stratégie est en goût assez…martial compte tenu du moi présent, un moi où agît boulet incertain d’une bataille tout aussi aléatoire contre les obscurantismes mariniers ! Je vais japper et j’apeure, songe l’homme ! La peur à partager à défaut de distribuer des richesses qui se font attendre par manque de croissance ! Valls agite le chiffon rouge d’un bleu marine qui s’amuse à jaunir les feuillets de la 5ème constitution bien gris pâle ! Une technique assez souvent utilisée mais qui n’a jamais fait vraiment reculer le spectre FN ! Et comme Cloclo qui chantait sa peur de la nuit notre Hidalgo national égrène sa Marinophobie qui cache difficilement son impuissance !
On fait vraiment n’importe quoi quand éclot dette ! Des flambeaux géants
Couverts de noirs slogans
Rampent vers moi
Je voudrais fuir mais je ne peux pas
Je pousse un grand cri
J'me réveille en sirène
Mes mains tremblent
Je n'y peux rien j'ai peur du FN !
Refrain
Et quand le dimanche Oui sur Europe 1 le dimanche
Aussitôt je crie Mes angoisses de la nuit
Quand vient le Dimanche
Je sais me conduire comme un manche
Je crie en crétin (*)
Cette angoisse qui m’étreint !
Je vois dans le ciel
Un trop gros débris d’ailes (un trop gros : des Bridel ?) Et ça m’atterre FN éclair Nous brise en poussières. Je me lève d’un bond Contre Onfray ce gnafron Qui vient vanter Un De Benoist plutôt qu’un Levy
(au refrain)
Je me sens si seul J’ai besoin de quelqu’un Je l’appelle Mais c’est Marine qui crève la nuit ! Elle me tend ses mains J’en ressens de la haine Alors je gueule Je n’y peux rien, j’ai peur du FN (*) en lien avec la petite phrase de Michel Onfray qui a été attaqué par Mr Valls (quel honneur ! Onfray pas mieux !) Valls a dit : «Quand un philosophe connu, apprécié par beaucoup de Français, Michel Onfray, explique qu'Alain de Benoist, qui était le philosophe de la Nouvelle droite dans les années 1970 et 1980, qui d'une certaine manière a façonné la matrice idéologique du Front national, avec le Club de l'Horloge, le Grece, (...) au fond vaut mieux que Bernard-Henri Lévy, ça veut dire qu'on perd les repères».