Aujourd’hui, Alice et Zaza nous emmènent à la découverte du street art et autres arts de rue. En bonne ex-étudiante en art, je distinguerais vraiment le street art des arts de rue, le premier relevant de l’art pictural, le second de la pratique théâtrale. Et dans ce cas je suis beaucoup plus street art qu’arts de rue. J’aime bien le théâtre et les spectacles ambulants ce n’est pas la question, mais je suis plus calée en pictural, donc je préfère vous parler de street art ce matin !
Je ne suis pas fan des graffitis à proprement parler, il faut qu’ils me plaisent déjà au niveau visuel, et les groupes de mots que je ne comprends pas, peints vite fait à la bombe, très peu pour moi, même si on peut souvent leur reconnaître une réelle qualité graphique. Si c’est vraiement le cas, passe encore. Par contre quant la démarche est réellement artistique, qu’elle délivre ou non un message, à l’image de ce que fait Bansky, ou des débuts de Basquiat, là oui je valide.
Là où je travaille, il y a quelqu’un l’été dernier qui a œuvré pour l’embellissement du front de mer, en dessinant ce pêcheur, l’occasion de faire une photo très sympa :
Beach Art ! @desperatecouchpotatoe – 2014
On trouve en effet parfois sur les murs de nos villes les pépites d’anonymes…
D’ailleurs je vous en avais déjà montré quelques beaux exemples, les murals de Belfast, chargés d’histoire et hauts en couleurs. Je suis fan. Ici l’image prend la place des artistes, pas de signature, pas d’oeuvre à proprement parler, les murals sont d’ailleurs, à part les plus symboliques, souvent recouverts par d’autres. Seul le message reste le même, témoigner de l’histoire passée, ou de l’histoire présente, et rêver de paix.
Belfast – Falls Road (quartier catholique) Solidarity Wall – en 2009
© Desperatecouchpotatoe
Belfast – L’entrée de Sandy Row, quartier loyaliste © Desperatecouchpotatoe – 2009
J’ai aussi un faible pour les installations contemporaines dans l’architecture classique. Pour moi c’est une prouesse de faire du beau en alliant le classique et le contemporain dans le cadre urbain. Des fois, c’est foireux, mais des fois c’est sublime. Et dans mes coups de cœur, il y a le quartier du Palais Royal à Paris, et notamment « Les Deux Plateaux« . On ne parlait pas de street art à l’époque, mais d’oeuvre permanente dans l’espace public. J’aime tout ce que fait Buren en même temps…
Buren – Les Deux Plateaux – Paris Photo extraite du site http://www.danielburen.com
Bonne semaine à tous !