Après le très bon « Green Arrow – Année Un » et le récent « Robin : Année Un », qui relatait les premiers pas du jeune Dick Grayson en tant que sidekick du Dark Knight, le reboot des origines dans le cadre de la Renaissance DC se poursuit avec ce « Batgirl : Année Un» de Scott Beatty, Chuck Dixon et Marcos Martin.
Le concept demeure le même et invite donc à revisiter les débuts de la carrière super-héroïque de Batgirl, alias Barbara Gordon, la fille du célèbre commissaire de Gotham City. De la confection de son premier costume à ses premiers combats en tant que justicière, en passant par ses doutes et ses remises en question, le lecteur apprend donc à connaître ce personnage féminin qui prend Batman pour modèle. La mayonnaise prend assez vite car le lecteur n’a aucun mal à s’attacher à cette jeune fille volontaire que personne ne prend au sérieux, mais qui finit tout de même par s’imposer dans les rues de Gotham. La vulnérabilité de l’héroïne par rapport à ses collègues masculins contribue également à la rendre attachante.
Le récit est clairement orienté vers l’action et le ton est beaucoup moins sombre que dans les récits dédiés au Dark Knight. L’intérêt ne se situe pas non plus au niveau de l’intrigue, qui demeure assez simple et propose des vilains pas forcément convaincants, … même si le pyromane Firefly vole déjà légèrement plus haut que son prédécesseur Killer Moth. C’est léger, c’est fun, c’est dynamique, les déboires de l’héroïne ne laissent personne insensible et le travail de Marcos Martin au dessin vaut assurément le détour. Son style épuré, fluide, élégant et dynamique s’installe immédiatement au diapason de cette excellente revisite des origines de Batgirl.
Retrouvez d’ailleurs cet album dans mon Top comics de l’année !