Un avis: op 8 maart vieren we internaionale vrouwendag...
Donc le Depot a décidé de placer les madames under the spotlights.
Fort bien, nous sommes ravis, surtout que pour l'occasion l'ouverture des portes se produit à 18:30', pas besoin de poireauter des heures face à l'entrée.
JP est sur place et contemple la performance 'Withoutman', voyant Amber Janssen, Freya Pauwels, Laura Conde Tumbarell et Manon Janssen s'ébattre sur le podium et accessoirement foutre le bordel en l'inondant de mousseux imbuvable tout en le saupoudrant de chips et de pop corn.
Amusant!
Nele Van den Broeck est un phénomène, comme stand up comedian elle écrase ses collègues dont le slip cache un bigoudi, taille évaluée à 9,16 cm au repos et 13,12 cm en érection, selon les derniers sondages en Europe, cette nana délurée réussirait à faire rire un moine tibétain consacrant toutes ses heures à la méditation.
Lorsqu'elle accuse Jo Van Damme du Standaard d'avoir commis une grossière erreur journalistique en décrivant son rire par des hi hi hi de gamine, alors que son hilarité se traduit en BWAHAHAHAHA gras et distingués, tu ne peux qu'applaudir à deux mains surtout si elle exige un erratum.
Cinq fois tu as croisé la route de Nele Needs A Holiday, cinq fois tu as été pris de fous rires incoercibles.
Nele commence le set sans ses Holidays, Lise Boutery ( un heureux événement) est remplacée par Laura au piano, Sielke De Muler aux guitares ou à la flûte, Charlotte Schellen aux drums, Lieselotte Plasqui à la basse plus les cuivres, Mo à la trompette et clochettes et Emma au saxophone.
Un ukulele et un rêve qui ne se réalisera probablement jamais, devenir une star, ' Give up the dream'.
Voilà l'escadron de mini-jupes aux couleurs de l'arc-en-ciel, 'Loser's twist', ma vie est un condensé d'échecs, un fiasco intégral, sur fond de sixties pop bien kitsch, avec un clin d'oeil au 'Do you wanna dance' de Bobby Freeman.
Je tiens à prévenir tous les étudiants en théologie de la KUL que ‘Do you remember Made In Taiwan’ contient des gros mots pouvant heurter leurs chastes oreilles, qu'ils aillent consommer une grenadine au bar.
Un accordéon pour la grande pianiste, 'Ok girlfriend', merde le type que je drague a déjà une petite amie, bof, c'est moche mais ça signifie qu'il n'est pas gay!
'Bla bla'.
Allongez-vous, c'est quoi votre problème?
I'm afraid of human contact, doctor...
Tu parles, Charles!
Une plage dédiée à toutes celles qui ne peuvent plus encaisser leur compagnon sur fond slow à la Roy Orbison, ' I love you but I Google other people'.
Spécialement pour la journée de la femme j'ai omis d'épiler mes jambes, kijk. Le gai luron enchaîne sur le hit 'Red dress song', une sorte de Tiny Tim meets Julie Andrews qui chantent avec l'Armée du Salut..
Un scoop, les frocs de mon ex-petit ami, Benny, sont bien trop longs, quand il se promène en rue il ressemble à un sac de patates.
'I really wish I was a bitch'.
Pardon?
‘I really wiwi I was a kiwi'
D'accord!
Un coup de Stella avant 'Drunk song', c'est moins drôle le lendemain.
Tu dis?
Elle est givrée!
Et pas un peu, la pauvre Cosette!
Après 'What am I to do' , le clown s'éclipse pour revenir en juste-au-corps moulant et attaquer 'Beyonce' non sans avoir sifflé une mousse cul blanc!
That's all folks!
Attente fastidieuse avant l'entrée en scène d'Intergalactic Lovers.
Aux sons d'une 'intro' annonçant leur arrivée, Lara Chedraoui (vocals), Brendan Corbey (drums), Maarten Huygens (guitars, lapsteel), Raf De Mey (bass) et le cinquième élément allemand, Philipp Weies ( gt, keys), prennent place.
'Northern Road', dès l'entame une évidence, c'est Lara qui va attirer l'attention, elle virevolte, mime le jeu des guitaristse, lance les bras dans les airs, agrippe le micro, l'étrangle...cette fille hypnotise comme une jeune Patti Smith.
Une formidable frontwoman!
Après cette première plage, attaquant à la fois ton cerveau et obligeant tes pieds à battre la mesure, le quintette amorce le sombre 'War'.
La suivante est nouvelle prévient Lara, 'F' , ...where do I run if I have no home... un sentiment d'angoisse l'étreint, sa voix prenant des intonations Sarah Bettens.
Avec 'Howl' du premier album on retrouve des ambiances David Lynch... tu la crois quand elle proclame ...I'm dressed to kill tonight...
Certains y entendent du Cardigans, Intergalactic Lovers nous semble plus profond.
Une lapsteel pour 'Someday' sur fond de berceuse.
Lara, secondée par son band impeccable, impressionne.
Le public a droit à un second downtempo, 'Fade Away', ce single des débuts est accueilli avec enthousiasme, il est suivi par la plage participative et printanière 'Islands'.
Si tu pensais aux Walker Brothers en lisant 'No regrets' sur la playlist, tu avais tout faux, ce titre sautille gaillardement.
De superbes lignes de guitare illuminent 'Grea Evader', morceau te rappelant ' Under the milky way ' ( The Church).
Présentation des Lovers avant l'intense et psychédélique 'Bruises'.
Le crowdpleaser arrive sans retard, 'Delay' , tout le Depot tangue.
'Obstinate Heart' clôture cette prestation impeccable.
Bis
Ils débutent par l'hyper dansant 'Shewolf' suivi par l'atmosphérique 'Distance'.
Philip derrière les claviers: 'The Fall', une cascade aux teintes americana. En commençant par la sensuelle juffrouw Chedraoui, les musiciens quittent un à un la piste, laissant le brillant local, le bassiste Raf De Mey, achever la tirade.
Great gig, great band!
Photos: JP DANIELS
Nele Needs a Holiday
Intergalactic Lovers