Le chien possède au moins 10 fois plus de récepteurs olfactifs que l’humain. Son flair pour le cancer de la prostate et le cancer du poumon, l‘hypoglycémie, l’infection nosocomiale, ici il se montre capable de détecter le cancer de la thyroïde dans des échantillons d’urine.
Ici, c’est un berger allemand mâle nommé Frankie qui a été formé à reconnaître l’odeur du cancer à partir de tissus de la thyroïde de plusieurs patients. Puis son flair a été testé sur des échantillons d’urine de 34 patients qui ont subi ensuite une biopsie des nodules thyroïdiens suspects.
Par biopsie, le cancer a été diagnostiqué chez 15 patients et une tumeur bénigne chez 19.
Le chien a été capable de flairer le bon diagnostic pour 30 des 34 échantillons de l’étude,
· soit une précision de 88,2%
· avec une sensibilité (ou taux réel positif) de 86,7%,
· et une spécificité (taux réel négatif) de 89,5%.
· Son flair n’a engendré que 2 faux négatifs et 2 faux positifs !
Le chien, formé à ce type de diagnostic, pourrait selon ses auteurs, être utilisé par les cliniciens pour détecter la présence d’un cancer à stade précoce ou, au contraire, diagnostiquer la tumeur bégnine, ce qui permettrait d’éviter une partie des sur-traitements. Car, selon l’expérience, sa précision n’est que légèrement inférieure à celle de la biopsie par ponction, la méthode généralement utilisée en première intention pour tester un nodule thyroïdien et, surtout, reste non invasive.
Source: ENDO 2015 via Eurekalert (AAAS) Scent-trained dog detects thyroid cancer in human urine samples (Visuel@thefrankiefoundation.org/)
CANCER du POUMON: Des chiens le détectent à l’odorat –