Cette semaine, Epic annonçait que Unreal Engine, l'un des moteurs de jeu les plus utilisés au monde, devenait gratuit. Dans la foulée Valve avec Source emboîtait le pas, suivant ainsi l'exemple du précurseur Unity, dont une version non payante existe depuis 2013.
Avec l'avènement des jeux indépendants sur la nouvelle génération de console, moins chers et plus créatifs que les blockbusters, ces différentes nouvelles sont enthousiasmantes. Dans l'optique d'une considération du jeu vidéo comme un art à part entière, cette ouverture pourrait amené les créatifs vers le média vidéoludique. Si on rajoute la communauté des gamers, toujours de plus en plus nombreux, on peut imaginer l'expansion du catalogue de jeu dans les années à venir.
Bien entendu, cette gratuité n'est pas totalement gracieuse - royalties, obligations de poster sur certaine plate-forme... - et on peut regretter le temps ou il fallait développer son logiciel graphique en même temps que son jeu pour arriver à ses fins.
Cette démocratisation est surtout révélatrice de la force de cette industrie, qui peut désormais offrir ce genre de service tout en attendant les retombés économiques.
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