Tout ce qui touche à la famille Brontë me plaît. Quels personnages, quelles destinées et quelles tragédies. Je ne pouvais pas passer à côté de ce roman. J’ai beaucoup apprécié. Même si je l’avoue, je préfère la personnalité brute d’Emily à celle de Charlotte. Anyway, comme dirait l’autre, le roman m’a plu pour sa mélancolie, sa description d’une famille à part, ce lien fusionnel entre les trois sœurs et ce frère tourmenté. C’est un roman triste, parce que les destinées de ces personnes l’est, bien sûr, mais leur vie aussi. Il donne tout de même envie de se replonger dans les romans de chacune, ainsi que d’aller faire un petit voyage à Haworth.
J’éprouve cependant un sentiment de trop-peu. Le roman débute presque à la fin de vie de la famille. J’aurais voulu plus d’Emily, d’Anne et de Branwell. Ils meurent trop tôt (dans le roman, mais aussi dans la vie). J’aurais voulu rester un peu plus longtemps avec eux.
KOHLER Sheila, Quand j’étais Jane Eyre, 10/18, 2013