Dès le début du quinquennat, le Gouvernement a marqué son engagement fort sur le thème des politiques de solidarité et a décidé de s’attaquer ainsi aux causes et aux manifestations de la pauvreté dans tous les domaines. Cet engagement s’est traduit par la mise en œuvre du Plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, adopté en 2013. Depuis deux ans, l’inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) est en charge de l’évaluation de sa mise en application. Le bilan pour la deuxième année est dans l’ensemble positif.
Dans le cadre de ce plan, le Parti socialiste salue les actions du Gouvernement pour lutter contre les inégalités, notamment les revalorisations significatives des minimas sociaux et des prestations sociales destinées aux ménages les plus modestes, particulièrement aux familles monoparentales qui dans leur grande majorité sont des femmes seules avec enfants. Des actions ont également permis l’accès à la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et à l’aide pour l’acquisition d’une assurance complémentaire santé (ACS) à 600 000 personnes supplémentaires, grâce au relèvement du plafond de ressources.
De même, à la fin 2014, 8 292 jeunes ont bénéficié de la « Garantie jeunes » dans les dix territoires pilotes. Pour rappel, ce dispositif s’adresse aux moins de 25 ans, sans ressources et sans diplôme. Cet accompagnement complet et sur-mesure vers l’emploi ou la formation vise à favoriser le retour à l’autonomie. L’objectif, d’ici 2017, est de toucher 100 000 jeunes sur l’ensemble du territoire.
Aujourd’hui, le Gouvernement a présenté la feuille de route du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale pour 2015-2017. Les efforts faits seront maintenus et amplifiés.
Ainsi, le RSA activité et la prime pour l’emploi (PPE), dispositifs jugés trop complexes et peu efficaces, seront remplacés par la « prime d’activité » effective à partir du 1er janvier 2016. Cette nouvelle prestation plus simple et lisible profitera à 4 millions de personnes pour une dépense annuelle de près de 4 milliards d’euros. Ce dispositif permettra de redonner chaque mois du pouvoir d’achat aux travailleurs aux revenus les plus modestes et encourager ainsi la reprise d’activité. Les jeunes travailleurs de moins de 25 ans y seront pleinement éligibles, potentiellement 700 000 jeunes seront concernés.
Kamel Chibli, Secrétaire national au Handicap et à la Lutte contre les inégalités