Libéralisme économique dit de droite, libéralisme sociétal dit de gauche... Alain de Benoist nous rappelle (avec Michéa) que ces "deux" libéralismes n'en sont et n'en font qu'un ; ils sont les deux faces d'une même pièce de monnaie : dissociables mais inséparables car interdépendants, l'un conduit à l'autre, l'un mène à l'autre, l'un naît de l'autre et vice versa.
Pour ce libéralisme économique et sociétale, l'individu précède la société ; il passe avant ; il n'y a pas de communauté nationale, il n'y a pas de Nation, pas de frontières, il n'y a que des individus qui ne sont en aucun cas dans l'obligation de "faire société", l'individu demeurant la seule valeur d'évaluation.
Et c'est alors qu'il n'y a plus de droite ni de gauche ; il n'y a plus que le Peuple (les Peuples) face à des élites mondialistes acteurs d'une guerre lancée contre la démocratie, la liberté d'expression, les droits sociaux et les salaires.
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"Le Peuple est une réalité vivante dont l'être-ensemble est politique. Cet être-ensemble populiste est un être qui réagit à la place vide de la direction politique ; il correspond à un moment de la vie des démocraties où le Peuple se met à contre coeur à faire de la politique car il désespère de l'attitude des gouvernants qui n'en font plus. Le populisme est l'aspiration non encore réalisée de ce désir de politique."
Vincent Coussedière
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