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Samedi 14 mars 2015 Vernissage à partir de 18h30
Le musée des erreurs : Barnum présente un ensemble de photographies, extraits de films, publicités, cartes postales, affiches, diapos, pochettes de disques, magazines et autres médias de masse assemblées sous forme d’œuvres uniques. Conçu par Pierre Leguillon, ce musée rassemble des œuvres créées au cours des quinze dernières années qui s’articulent ici sous le signe de Barnum. Phineas Taylor Barnum (1810-1891) était un entrepreneur de spectacles américain qui restera dans l’histoire pour la démesure de ses spectacles et son talent inné pour la publicité. Placer Le musée des erreurs en écho à Barnum est une manière d’interroger la généalogie des images sous l’angle de l’entertainment si cher à nos sociétés contemporaines. Il témoigne de l’intérêt que Pierre Leguillon porte à la contextualisation des images, ainsi qu’à la manière dont leurs conditions d’apparition conditionnent leur réception. Son musée des erreurs nous invite alors à nous servir des archives à notre disposition pour ré-écrire l’histoire, notre histoire. En décloisonnant les identités, qu’il s’agisse de celle de l’artiste, du visiteur ou des images exposées, Lire la suite…
À partir de fragments d’images minutieusement collectées au gré de ses lectures, Éléonore False crée un répertoire de formes et de gestes auquel elle applique tout un ensemble de procédures (agrandissement, découpe, évidement, incises, répétitions) qui sont ensuite envisagées dans un rapport sculptural à l’espace. Son intérêt se porte plus particulièrement sur les représentations du corps, qu’elles soient issus de l’histoire de la danse, de l’art ou de livres de médecine. Installée à l’entrée du musée, passage obligé du public vers les expositions, l’installation de Éléonore False nous fait donc naviguer dans les eaux troubles et passionnantes de notre histoire de l’art, entre la posture altière d’une peinture de la Renaissance et celle à la limite du ridicule de l’artiste contemporain Paul Mc Carthy, ou comment à travers les âges, les postures corporelles nous en disent long sur la représentation que nous nous faisons de nous-mêmes. Lire la suite…
Cette exposition s’inspire très librement du roman de jeunesse « Portrait de l’artiste en jeune homme » (1916) dans lequel le romancier et poète irlandais James Joyce nous raconte, au travers d’un alter ego imaginaire, son enfance à Dublin, son éducation chez les jésuites, ses révoltes contre ce monde clos et liberticide et surtout, sa libération par la vocation artistique.
Pour son nouvel accrochage qui conjugue nouvelles acquisitions et pièces plus anciennes de la collection, le MRAC propose un aller-retour permanent entre le réel et l’imaginaire, entre le monde et sa réinvention poétique, entre la figure de l’artiste et les alter ego qu’il se crée, entre un monde parcouru et un monde rêvé.
Commissaire : Sandra Patron
MRAC, 146, avenue de la plage – BP 4 – 34 410 Sérignan. Tél : 04 67 32 33 05