« Modulations » est le titre que le peintre Claude Micheli a donné à son exposition de la Galerie La Source qui se déroule jusqu’au 29 mars. (Fontaine les Dijon, mercredi-dimanche, 15h30-18h30)
J’avais été assez séduite par la première exposition que Claude Micheli avait faite à La Source en 2010. La preuve, j’avais écrit quelque chose, librement inspiré par ses peintures. C’est dans ce blog, à la catégorie « Textes en résonance ». Cette fois, je suis beaucoup moins sensible à ses dernières créations. (J’ai été touchée par contre par des petits formats dans une petite salle-couloir du premier étage, et par ses compositions de végétaux, fils et gazes, également 1er étage, oeuvres plus anciennes)
Je laisse donc la parole à Evelyne Micheli qui a dit quelques mots au vernissage (très chouette moment musical, d’ailleurs, lors de ce vernissage, harpe et violoncelle):
« Le spectateur peut voyager à la surface de cet univers mouvant, aux lignes infinies; il peut contempler les irisations de ses paysages intérieurs (…) Le pinceau ondule à la surface de la peau, et les volutes souplement s’étirent, s’étalent, se contractent. L’ombre se fait douce comme du velours. La lumière se fait caresse comme un souffle d’air tiède. Les ondes se déplacent avec volupté, frémissement sur les eaux, valse tournoyante dans les airs, aux résonances cuivrées, ou encore vibration silencieuse dans l’Espace. Les formes se répètent, mais ne sont jamais les mêmes, elles s’interpénètrent comme dans une construction modulaire, où le devant pourrait être derrière, où des espaces pourraient s’ouvrir à chaque instant, offrant une place pour une nouvelle modulation. »
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