Paris en ce jour de mars 2015: soleil idéal… Métro jusqu’au jardin d’Acclimatation avec l’objectif d’aller découvrir la Fondation Louis Vuitton, inaugurée en octobre dernier.
Voilà! Nous y sommes! De grandes voiles de verre, des reflets qui scintillent, de gracieux enchevêtrements de poutres en bois ou métal, de belles perspectives partout où l’oeil regarde, des images d’équilibres et déséquilibres audacieux, une sensation délicieuse de labyrinthe indémêlable .
Vrai! C’est impressionnant! Et c’est manifestement très beau! Un boulot de grand architecte! Les balades sur les diverses terrasses (parce que nous avons la chance d’une superbe météo), à différents niveaux, nous laisseront de très agréables souvenirs. D’ici, on se paie de magnifiques vues sur Paris!
Mais… N’oublions pas que nous sommes dans un centre d’art ! Voyons! Voyons!
En dehors du fait que nous avons loupé l’exposition d’Olafur Eliasson pour des raisons de dates, et que nous visitons ce qu’ils appellent « le deuxième accrochage » de la collection de la Fondation (ou ne peut pas avoir les deux en même temps??), nous restons quand même un peu sur notre faim. Certaines salles ont un volume énorme et les quelques oeuvres présentées ici sont vites perdues (surtout dans la première salle avec photos)… Et puis, on a l’eau à la bouche quand sont annoncés Annette Messager (photo ci-dessous), Giuseppe Penone, Thomas Schütte etc. Oui! Deux ou trois oeuvres de chacun, et encore! Giacometti, lui, a l’honneur d’être présent avec 7 ou 8 sculptures. La chance! On est ravis!
Une salle m’a donné satisfaction. Celle de la britannique Tacita Dean. Photo géante d’un arbre torturé sur le mur du fond et, sur les murs latéraux, comme des variations graphiques sur les lignes décrites par ses branches, des dessins sur albâtre et des grattages sur papier carbone. L’ensemble fait une unité.
Le travail de Sigmar Polke « Cloud paintings » , salle voisine, est intéressant et assez puissant, avec les coulures de peinture et résine qui attaquent chimiquement la toile de soie. Trois grands formats aux teintes et transparences originales.
Bon! Une halte à la librairie pour se faire plaisir et une boisson hors de prix au restaurant de la Fondation, « Le Frank » avant de quitter le navire. Le centre Louis Vuitton est un très bel écrin, ça c’est sûr. On attend les bijoux qui vont avec.