Une atmosphère de rêve se dégage rapidement, on plane. Il y a dans l’air quelque chose de vaporeux. Le chant de l’artiste s’étire, langoureux, entre soul numérique et créativité. Une présence fraîche et travailleuse qui fait la nique au star système. La classe sans le snobisme en somme mais avec tout de même quelques paillettes sur la veste du chanteur arborées fièrement.
En concert, Max Colombie est accompagné de musiciens à talents dont Ozan Bodzag (bassiste et aide à la production) et séduit rapidement le public pris dans son univers intergalactique.
Le nom du groupe Max Colombie l’a choisi car « Oscar évoque pour moi quelque chose de poétique et the wolf cela a avoir avec la lune. » L’univers de la nuit mis en lumière par le compositeur qui dit privilégier cette période pour la création : « j’écris davantage la nuit. Personne ne me dérange, tous mes copains travaillent, donc, quand je commence à écrire, ils dorment. Je suis tout seul, au calme. »
Max Colombie fait souvent référence à la peinture pour expliquer son processus créatif, il a par ailleurs suivi des cours de peinture, mais a choisi de développer davantage son projet musical car celui-ci prenait de plus en plus d’ampleur. « Quand je compose, je m’imagine dans un pays tropical. Il y fait très lumineux, on peut sentir les couleurs, mais elles ne sont pas vraiment là. » Max se fixe avant tout sur des images pour créer et raconte parfois isoler des scènes de film en les passant en slow motion sur son ordinateur avant de commence à composer.
Le chanteur aime aussi l’univers quotidien des villes, comme Bruxelles, et se laisser étonner, troubler par les choses. Un monde où l’émotion fait loi et où l’expérimentation est reine.
Oscar and the wolf un groupe à garder à l’oreille. Résolument !