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Angela Morelli

Publié le 07 mars 2015 par Ninie W. @ninie067

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Avis de tempête

Picture Auteur : Angela Morelli
Serie : 
Genres : Romance Contemporaine
Editeur : Harlequin
Collection : HQN
Publication: 06/ 02/ 2015
Edition: Numérique
Pages : 42
Rating: 
  • Chroniqué par TEACUP

Photo Lorsqu’elle débarque au Québec pour les vacances de février, Candice fait immédiatement deux constats très inquiétants. Premièrement, il fait froid. Très, très froid. Ce qu’elle était loin de s’imaginer quand elle a préparé ses valises (comment ça sa petite doudoune ne va pas suffire ?). Deuxièmement, sa cousine n’est pas là, et impossible de la joindre. Alors, quand l’aéroport annonce sa fermeture imminente et qu’un charmant inconnu à l’accent aussi improbable que sa coupe de cheveux lui propose de lui servir de taxi, Candice accepte...
Photo Encore une petite nouvelle sympathique pour un soir de détente, quand vous avez envie d’une romance rapide et pas prise de tête. Le côté « canadien » dépayse un peu et donne envie d’un bon feu de cheminée. L’héroïne n’est pas très développée elle ressemble à bien des personnages principaux de chick-lit, mais aucun trait de caractère ne la rend antipathique spécialement, et le héros ne fait pas trop mâle alpha, donc, là encore, ça se lit très bien. On a du mal à suivre les différents quiproquos successifs sur les idiomes canadiens, tant certains semblent tirer par les cheveux (certaines des expressions que je lisais pour la première fois sont pourtant très « visuelles », pas besoin de réfléchir beaucoup pour en saisir le sens ). Rien de bien inédit dans cette nouvelle, loin de là, mais un ton sympathique et un moment de lecture plaisant, un peu en dessous de ce que j’ai déjà lu de cette auteure toute fois. 
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Au cours des quarante-deux dernières minutes, Candice avait cru quatre-vingt-quatre fois sa dernière heure arrivée, soit deux fois par minute. Le petit avion à hélices qui assurait la liaison entre Montréal et Bagotville, dans le Saguenay, au nord du Québec, avait rencontré pas mal de turbulences, et malgré l’assurance du pilote, qui avait promis plusieurs fois dans le micro que tout allait bien et qu’il s’agissait de vulgaires trous d’air, elle s’était rapidement persuadée que ce coucou serait son tombeau. Les yeux fermés, cramponnée aux accoudoirs de son siège et à moitié recroquevillée, elle avait passé toutes sortes de marchés avec Dieu. Elle lui avait successivement promis de croire en Lui, d’arrêter de travailler quatre-vingts heures par semaine pour profiter de la vie, de manger des brocolis et du fromage de chèvre, de ne plus boire en semaine, de ne plus boire le week-end, de ne plus boire pendant les vacances, de faire l’effort d’aller à la rencontre de ses nouveaux voisins, d’accepter de garder son neveu même si elle trouvait que les bébés présentaient autant d’intérêt que sa feuille d’impôts, bref, elle était prête à vendre son âme à Dieu pour ne pas mourir au-dessus d’une terre étrangère entourée d’inconnus. Dieu fut manifestement sensible à l’argument des brocolis – ou le pilote avait raison et ce n’était que des trous d’air sans conséquences –, toujours est-il que l’avion se posa sans problème et avec seulement trois quarts d’heure de retard sur la piste d’atterrissage du petit aéroport.

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