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Paroles de Créa : L’interview de Jose_Pulido

Publié le 06 mars 2015 par Creads @creads

Aujourd’hui, Paroles de créa voyage et part à la rencontre de Jose_Pulido, un talent qui nous vient tout droit de la péninsule ibérique ! Ce créatif nous parle avant tout de passion et nous explique de manière très imagée sa vision du métier de graphiste. Avant de découvrir qui se cache derrière ce pseudo aux accents espagnols, voici une photo de son espace de travail !

Paroles de Créa : L’interview de Jose_Pulido

Bonjour Jose_Pulido, avant de parler du projet ELITE auquel tu as participé, peux-tu te présenter ?

J’ai étudié, il y a quelques années aux Beaux-Arts à Madrid. A cette époque, je considérais le dessin comme une de mes passions, mais je n’ai jamais pensé que le dessin serait ma vocation mais plutôt une caractéristique de ma personnalité. En prenant connaissance des spécialités proposées dans ma faculté, j’ai choisi le design graphique car j’étais attiré par ses infinies possibilités et je considérai que c’était une manière honnête et moderne de gagner ma vie et d’apprendre à vivre.

Tu travailles plutôt en freelance ou en agence ?

En ce moment, je travaille comme freelance, mais comme j’aime le dire, je suis un « designer-fourmi ». Une fourmi parce qu’elle vit généralement en souterrain et vient seulement à la surface quelques fois pour trouver l’inspiration, elle cherche de quoi subvenir à ses besoins ou des projets auxquels participer. Comme les fourmis, le freelance peut travailler seul en prenant des petits boulots pour des petites entreprises et clients, mais je participe aussi à des projets collaboratifs et je réalise des travaux de plus grande envergure. Le designer-fourmi travaille pour les uns et les autres et pour personne en même temps, si ce n’est pour lui-même pour le plaisir quand il a le temps et l’envie. Le designer-fourmi est un travailleur acharné, toujours à faire quelque chose, beaucoup de choses, ou beaucoup de de choses en même temps.

J’ai aussi travaillé pour plusieurs agences mais depuis je suis plus épanoui en tant que freelance. Pour moi, il y a plus de liberté et tout est tellement imprévisible… Peut-être que j’aime le risque et l’obligation de trouver de nouvelles choses chaque jour. C’est clair que l’on doit manger tous les jours et qu’être employé donne de la stabilité. Mais vous savez, nous, les fourmis nous n’avons pas besoin de beaucoup manger, notre satisfaction c’est de participer à la construction d’une société libre et créative… Comme le dit un poète portugais : « Parcourir est précis, vivre n’est pas précis ». ;)

Es-tu actuellement plongé dans un projet autre que Creads ?

Je travaille sur tous que les projets que je peux couvrir en collaborant avec d’autres agences ou des clients en particulier, des petits dessins pour le magasin au coin de la rue aux projets mondiaux pour les grandes multinationales. Tous les clients sont égaux. Je crois que c’est bien de ne se tenir à un type particulier de client ou d’échelle. Tous les projets sont intéressants et il y a toujours quelque chose à apprendre.

Qu’est-ce qui t’a fait rejoindre la communauté de Creads ?

J’ai reçu, il y a quelque temps, une invitation d’un autre graphiste de la communauté Creads. Le type et la formule de travail m’ont paru intéressants et j’ai tenté ma chance pour découvrir le talent et la créativité de toutes les personnes qui intègrent la communauté.

Pour le projet ELITE, quel était le process ? Quelles sont les différences avec un projet de tous les jours ?

Le projet ELITE est un peu comme un travail concret. On a de meilleures possibilités de réalisation et finalement c’est plus motivant et ça permet de s’impliquer plus dans les concours quotidiens. La relation avec le chef de projet est plus directe et les objectifs sont plus clairs et on peut connaître directement le feedback du client. Mon expérience dans ce projet a été très satisfaisante et je profite de l’occasion pour remercier Carlos Fernandes, le chef de projet, et son aide inestimable et son soutien précieux pour obtenir un bon résultat.

Est-il facile aujourd’hui d’être designer graphiste ?

Être designer graphique de nos jours est assez compliqué et il faut le savoir dès le début. Je ne pense pas que ça le soit plus en ce moment malgré la crise économique. Simplement, le designer d’aujourd’hui doit savoir que c’est un monde où le confort est étranger. Il doit être un vrai Don Quichotte et avoir un grand désir de travailler dans ce qu’il aime, au détriment de tout.

Merci Jose !


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