La bibliothèque des coeurs cabossés de Bivald

Publié le 06 mars 2015 par Musy

Bivald bibliothèque Denoël

Le livre :

Sara, suédoise de 28 ans, mal dans sa peau, décide de faire une action courageuse : rejoindre Amy, une dame de 65 ans qui vit dans l’Iowa avec qui elle a échangé des lettres autour de leur passion commune qui est la lecture. Seul hic : quand Sara arrive à Broken Wheel, elle apprend qu’Amy est décédée ! Un peu perdue, elle s’installe dans la maison de son amie épistolaire et fait connaissance avec les habitants de cette petite ville. Bientôt un projet fou naît dans sa tête…

Autour du livre :

J’ai adoré ce livre qui parle de bouquins, de librairies et avec des personnages très attachants ! Une belle découverte de ce livre dont la couverture, vue sur internet, m’avait attirée. Nul doute que cet ouvrage devrait faire beaucoup parler de lui !

J'aimerais bien une adaptation cinématographique de ce livre.

Katarina Bivald est une écrivain suédoise née en 1983. "La bibliothèque des coeurs cabossés" est son premier roman.

Des citations :

« L’un des murs était percé d’une fenêtre sans rideaux. C’était la seule surface exempte de livres. De là où elle se trouvait, Sara voyait les frondaisons d’un arbre se balancer dans la brise. Mais surtout, elle voyait des centaines, peut-être des milliers de volumes défiler tandis que la pièce tournait autour d’elle. »

« (…) les livres sont fantastiques et prennent sans doute toute leur valeur dans un chalet au fond de la forêt, mais quel plaisir y-a-t-il à lire un livre merveilleux, si on ne peut pas le signaler à d’autres personnes, en parler et le citer à tout bout de champ ? »

« Comment pouvait-on exiger des messages d’avertissement sur les paquets de cigarettes, mais pas pour les livres tragiques ? Signaler sur les canettes qu’on ne devait pas conduire après avoir bu de la bière, mais ne rien dire quant au fait de lire des histoires tristes sans mouchoirs à portée de main ? »

« Elle avait toujours pensé que l’air automnal et les livres allaient bien ensemble, que les uns comme les autres se mariaient bien avec des plaids, des fauteuils confortables et de grandes tasses de café et de thé. »

Marjolaine