Magazine Humanitaire

Entretien avec Madame Deele Thomokréo ruth, travailleuse sociale dans le projet Wash ACF de Bongor

Publié le 06 mars 2015 par Cmasson

Lorsque j’ai vu l’avis de recrutement dans le domaine du WASH à ACF, j’ai décidé de postuler et j’ai été retenu. J’ai commencé à ACF le 18 novembre 2014 ; j’ai choisi de postuler dans le domaine du Wash parce que c’était mon ambition car j’ai fait des études de sociologie de la santé et j’avais une matière qui s’intitulait Wash : ce fût un grand plaisir pour moi parce que j’adorais cette matière. C’est pour cela que lorsque j’ai vu l’avis ce fût une opportunité pour moi.

Ce que j’aime plus dans ce travail, c’est que pendant mes descentes sur le terrain, j’ai eu à rencontrer beaucoup de personnes de cultures différentes et j’ai appris à les connaître. Je n’ai pas rencontré de difficultés particulières car c’est un travail que j’aime vraiment car avant les descentes sur le terrain nous avons étudié les comportements des populations et une fois sur le terrain c’était facile. Ce qui m’a le plus touché et marqué est que une fois sur le terrain, nous avons constaté que dans la région du Mayo-Kebbi Est, il y’a un problème d’eau, il n’y’a pas d’eau, les populations boivent vraiment de l’eau très sale, je suis allée jusqu’à voir où les gens prennent de l’eau pour boire. J’ai vu que c’est une eau qui n’est pas consommable, les gens font aussi des kilomètres pour chercher de l’eau ils font 6 à 7km pour avoir de l’eau. C’est ce qui m’a beaucoup marquée.

Pour moi le domaine du Wash est une passion et je n’ai pas d’autres ambitions en dehors du Wash. Nous voyons que les femmes sont les pivots des ménages. Si une femme est bien sensibilisée au sein du ménage, je pense que beaucoup de choses vont changer et comme conseil je dirai aux femmes de s’intéresser au Wash car c’est elles qui gèrent leur foyer. L’homme ne s’occupe pas trop des problèmes de la maison donc la femme est maîtresse de la maison et c’est par elles que les bonnes pratiques du Wash doivent passées pour être bien intégré dans la société. J’étais la seule femme dans mon équipe et je n’ai pas eu de problèmes avec les hommes car j’aime mon travail. Lors des distributions, lorsque le climat était tendu j’essayais toujours de donner des conseils pour pouvoir détendre l’atmosphère.


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