L'expression ma PAL s'emballe est de rigueur pour ce mois de février qui se termine
Dans le cadre de l'opération Masse critique de Babelio Spéciale BD/Manga j'ai eu l'immense honneur, oui honneur, de lire la BD de Joseph Safieddine et Kyung-Eun Park: Yallah Bye, publiée aux Editions Le Lombard.Comme tous les étés, Mustapha emmène sa famille dans son pays d’origine, le Liban. Retrouvailles amicales et soleil au programme. Mais nous sommes en 2006, à Tyr, dans le Sud du pays, et les bombes lâchées par Israël, au nom de la lutte contre le Hezbollah, ont tôt fait de transformer ces vacances en cauchemar… 24 ans plus tôt, dans une situation similaire, Mustapha s’était exilé en France. Que fera-t-il, cette fois-ci, entre impuissance et culpabilité… ?
Encore une autre opération Masse critique (j'ai été gâtée) grâce à laquelle j'ai reçu un livre écrit par un jésuite et publié aux Editions Béatitudes: Avec Dieu au goulag : Témoignage d'un Jésuite interné vingt-trois ans en Sibérie de Walter J. Ciszek
Capturé par l'armée russe durant la Seconde Guerre mondiale, accusé d'être un "espion du Vatican", Walter J. Ciszek, prêtre jésuite américain, a passé vingt-trois ans dans les prisons soviétiques et les camps de travail de Sibérie entre 1940 et 1963.
Son livre présente un intérêt historique certain car très peu de témoignages ont été édités sur le ministère des prêtres catholiques dans les camps soviétiques durant cette période. Mais il est avant tout le récit d'un itinéraire spirituel impressionnant que le père Ciszek a accepté de rédiger parce qu'après son retour aux Etats-Unis, on lui demandait comment il avait pu surmonter pareilles épreuves.
Un homme et une femme s’écrivent. Ils s’aiment, elle vient d’accoucher de leur enfant et lui, pianiste, est parti en tournée. Passion amoureuse, fusion maternelle, engagement artistique s’entremêlent et s’entredévorent tandis qu’un autre homme entre en jeu. Au fil des lettres et de l’inéluctable chassé-croisé amoureux, chacun se découvre livré à sa solitude.
Julie Bonnie saisit avec une extrême sensibilité une histoire qui s’écrit autant dans les mots posés sur le papier que dans les marges d’échanges impossibles. Un regard bouleversant sur la fugacité des rencontres, la transmission et la force des silences.
De la part d'une bloggeuse dans la cadre du Mini Swap Wishlist, est entré dans ma PAL Un noël à Kanpur d'Anne Perry
Après une vague de mutinerie secouant l’Inde britannique, le jeune lieutenant Victor Narraway arrive sur la base militaire de Cawnpore. À seulement deux semaines de Noël, personne n’est d’humeur aux festivités : ils ont été trahis. Un soldat en état d’arrestation pour manquement au devoir s’est échappé pour rejoindre les rebelles en leur transmettant des informations cruciales qui ont conduit au massacre de neuf hommes en patrouille. Quelqu’un l’a forcément aidé. Et l’infi rmier John Tallis est dépourvu d’alibi au moment des faits. Son procès pourrait lui coûter la vie. Alors que personne ne semble douter de la culpabilité de Tallis, Narraway est convoqué pour prendre sa défense…
Un dernier pour la route un livre dont le titre promet de belles surprises à sa lecture. Manuel de dramaturgie à l'usage des assassins de Jérôme Fansten, publié aux Editions Anne Carrière.Des jumeaux se partagent la même vie, la même identité. Enceinte après un viol et traumatisée par cette expérience, leur mère s’est enfermée chez elle. Là, elle a accouché de ses deux fils. Mais elle n’a déclaré qu’un seul enfant à l’état civil. Ils ont toujours vécu à tour de rôle, un jour sur deux. Le traumatisme et la phobie sociale de leur génitrice a poussé les garçons à s’interroger sur leur étrange destin. Ils se sont trouvé un but : la vengeance. Cinq hommes ont violé leur mère. L’un d’eux est leur père.
Plus de trente ans après leur naissance, les frères passent à l’acte : ils retrouvent la trace du premier de ces hommes, l’observent, s’immiscent dans sa vie – et le tuent.
Quand l’histoire commence, les frères assassinent le deuxième homme.
L’identité commune des frères : « Jérôme Fansten ». Scénariste et romancier français, d’après sa fiche Wikipédia. Les frères l’appellent « l’entité ».
Chaque fois que l’un des frères tue, l’autre se montre en public. Ils ne sont officiellement qu’une seule et même personne : l’entité « Jérôme Fansten ». Et l’entité a toujours un alibi en acier blindé.
C’est donc l’histoire d’une vengeance.
C’est aussi une histoire d’amour, puisque l’un des frères tombe amoureux d’une femme qu’il refuse de partager.
C’est, enfin, une quête de la vérité, puisque l’enquête de police qui accompagne les deux premiers assassinats révèle des incohérences dans l’histoire même de la mère…