Pour faire court, disons que les PCB sont des résidus industriels accumulés avec le temps au fond des cours d’eau et dont se sont imprégnés les poissons d’eau douce, reconnus incomestibles et dangereux pour sa santé de ceux qui les consomment, d’où, par exemple, la première interdiction de consommer du poisson pêché dans le Rhône de septembre 2005.
Pour en avoir le cœur net, l’ONG WWW France a financé une initiative des médecins de l’Association santé-environnement Provence l’Asep, pour réaliser une première étude d’imprégnation de PCB de l’homme, dont les résultats viennent d’être annoncés, alors que les études seront étendues à d’autres sites.
Il résulte de cette première étude , effectuée à partir de prélèvements sur 60 personnes et ce par comparaison avec une population témoin de représentation nationale, qu’il y a une différence d’imprégnation significative entre la population qui a consommé régulièrement du poisson du Rhône et celle qui, tout en habitant le long du fleuve, n’en consomme pas.