Toute la soirée, il faudra attendre longtemps entre chaque prestation. Les concerts étaient trop courts ? Le réglage du son compliqué ? Un peu des deux. Et même si le ton et la qualité sont montés progressivement, il est resté comme une légère frustration. Mais continuons avec les canadiens de Absolutely Free qui portent bien leur nom. On pense à des Grizzly Bear en plus électro. Ils commencent leur concert tranquillement pour lentement monter en peps. Agréable surprise qui donne envie de se pencher sur leurs oeuvres.
Les Californiens de Allah Las suivent et font aussi preuve d'un indéniable savoir-faire. Bien sûr, leur rock vintage tendance Woodstock tourne vite en rond mais il est difficile de se lasser de ce son-là. Une vraie bouffée de fraîcheur. La plaie Naomi Punk est déjà bel et bien refermée.
Puis c'est au tour de la "star" d'un soir, l'improbable Ariel Pink dont la dégaine est aussi inclassable que sa musique. Un palmier sur la tête, des chaussures cloutées à plateforme et l'air complètement défait (l'alcool ? La drogue ? Les deux ? Peu importe). Le son est d'abord strident limite inaudible puis s'améliorera un tant soit peu en cours de route. Mais ça n'est finalement pas le plus important. On voit enfin à l'oeuvre, maman et moi, notre idole du moment et ça reste aussi jouissif que sur disque même s'il ne jouera pas nos titres préférés de "Pom Pom". L'heure passée en sa compagnie filera sans qu'on comprenne vraiment... Toujours ce côté frustrant des festivals lorsqu'il s'agit de nos artistes "chouchous". C'est toujours trop court.