Christiane Chavane n'a pas remisé ses pétoires !
ASSAD SOIT IL
Le voyage de Jacques Myard et de ses collègues en Syrie a le mérite de lancer le débat sur la question de nos alliances. Assad est très méchant, certes… Mais si nous ne devions nous appuyer que sur des gentils, d’abord on aurait du mal à les trouver, ensuite nous cesserions toute relation diplomatique avec 99% de la planète (et encore pour le 1% je ne suis pas sûre), parce que même dans les « démocraties », les gentils on les cherche. En réalité ils ne gardent pas longtemps le pouvoir, à supposer qu’ils parviennent à l’obtenir.
Que ça nous plaise ou non, Bachar el Assad est le seul qui puisse protéger les intérêts occidentaux en Syrie et surtout, protéger les chrétiens d’Orient contre les exactions des fripouilles islamisées. Alors regardons une fois pour toutes la vérité en face, à moins que le sort de milliers de chrétiens soit le dernier de nos soucis, puisque nous envoyons des armes à toutes les tribus locales soi-disant anti-EI et évitons soigneusement d’en fournir aux milices chrétiennes, qui se voient obligées d’utiliser les mêmes moyens internet que les djihadistes pour recruter des volontaires.
Mais bon, selon nos inénarrables gouvernants, ce sont les musulmans de France qui sont en danger et qu’il faut protéger. Lorsque le président du CRIF signale qu’à l’exception de quelques skinheads tarés, la grande majorité des antisémites français sont musulmans, il est prié de s’excuser alors qu’il a simplement énoncé un fait vérifiable. J’irai plus loin : dans le monde, là où il n’y a pas de juifs ce sont les chrétiens qui se font massacrer par les disciples de Mahomet. Les assassins de l’Islam ont des priorités dans la haine, mais tout le monde y passe. Après ils se tuent entre factions rivales.
Mais dans notre beau pays qui défile pour la liberté d’expression, c’est la presse de gauche (pléonasme), aux ordres du pouvoir, qui dicte aux politiques ce qu’ils doivent dire ou ne pas dire et cherche le dérapage dans la moindre phrase anodine, à moins qu’elle ne vienne de la rue de Solférino.
En attendant des églises sont pillées tous les jours, des cimetières chrétiens dévastés en Normandie sans que notre président ne se fende de quelque chose de mieux qu’un twitt, et aujourd’hui même enfle une polémique absurde sur la pollution visuelle des calvaires bretons pour les laïcs que nous devrions être. Mais nous gardons les mosquées et Monsieur Valls se pique de réformer l’Islam.
VEDETTE A RIEN
Puisqu’on en parle, de liberté d’expression, cette chère Madonna nous dit que la France lui rappelle la montée du nazisme : c’est vrai qu’elle a bien connu cette période des années 30 en Allemagne, ça laisse des séquelles. C’est bien elle qui chantait Lili Marlene à l’époque ? lol.
Il y a aussi cette chanson des enfoirés dans laquelle JJ Goldman explique aux jeunes que, puisqu’ils sont si malins, qu’attendent –ils pour se prendre en mains d’abord (au lieu de penser à leur retraite et de rêver au fonctionnariat (non, ça je l’ai rajouté) pour changer le monde ensuite, s’ils en sont capables. Bigre, quel tollé ! On pense ce qu’on veut des enfoirés, la chanson est probablement nulle, mais il a le droit de le dire. C’est réac ? Bien sûr, pour les adeptes de l’assistanat aux frais des autres.
Là encore, la presse et le PS décident de ce qui est bon à dire. C’est inacceptable. Ne nous laissons plus faire. Il en va de nos libertés et donc de la sacro-sainte démocratie qui n’a jamais été aussi peu démocratique.
Dans le genre ringard, le voyage de Hollande aux Philippines flanqué de deux actrices et de Nicolas Hulot, qui pour une fois n’est pas en hélicoptère, ça fait désordre. Qu’est-ce que ces deux greluches connaissent à l’écologie ? A moins que ce soit pour réchauffer l’atmosphère. Quant à Hulot-le-charlatan-médiatique, qui avait obtenu que des candidats à la Présidence aillent se prosterner devant lui tel un gourou : si par hasard la communauté internationale arrêtait de fantasmer sur les merveilleuses taxes et punitions diverses que la lutte improbable contre un soi-disant réchauffement va générer, il perdrait son job et ses subventions.
SANOFI PAS LE COMPTE
Quel déchaînement de haine devant la « prime d’embauche » extravagante du nouveau PDG de Sanofi. Alors qu’il ne s’agit que de compenser un manque à gagner pour motiver quelqu’un que l’on a voulu débaucher de chez Bayer où il faisait une très belle carrière.
Mais à côté de cette course au meilleur dirigeant à coup de millions, une question se pose. Dans ce pays existe-t-il un concept qui s’appelle « promotion interne » pour les cadres qui n’ont pas à leur disposition un carnet d’adresses prestigieux incluant quelques politiques qui seraient leurs obligés, ou qui ne font pas partie d’une certaine confrérie ?