Une petite fille qui naît aujourd’hui a une chance sur deux de vivre centenaire. Face à ce constat, l’alimentation apparaît comme un moyen de plus en plus pertinent pour prévenir l’apparition de maladies chroniques sur le long-terme. Toutefois, nous ne sommes pas dans la même dynamique innovante que les fameux « alicaments » dont l’apogée en 2008 ne fut que temporaire. Une nouvelle idée structure l’innovation dite « médicale ». L’aliment ne doit pas soigner mais prévenir : du curatif nous passons au préventif. De même, l’apport bénéfique du produit alimentaire ne doit pas être artificiel mais justifié naturellement. Cela signifie par exemple que pendant la période des alicaments, un pain de mie bénéfique pour la santé cardiovasculaire était enrichieartificiellement en oméga 3. Aujourd’hui, ce pain de mie contient des graines de lin qui sont naturellement riches en oméga 3. La nuance paraît subtile mais elle est fondamentale aux yeux du consommateur moderne.
Cette nouvelle génération d’aliment444 « médical » entraîne avec elle l’idée qu’on peut également prévenir les petits tracas du quotidien à travers ce que l’on mange. La notion de bien-être accompagne ces nouveaux « alicaments » entièrement naturel. Or, quel est le plus grand mal qui ronge chaque consommateur au quotidien ? Le stress, résultat direct d’une vie qui s’accélère.
Récemment, une nouvelle offre innovante originaire d’Outre-Atlantique joue sur cette prévention de l’anxiété dans notre vie de tous les jours. L’apport bénéfique est d’origine naturelle avec l’ajout de nouveaux ingrédients : le kava-kava, la fleur de sureau, la baie de schizandra, l’acérola ou encore le GABA. Go GABA, boisson originaire du Mexique, contient cet acide aminé qui diminue l’anxiété et permet une meilleure concentration.
Se soigner avec son alimentation est avant tout une question de confiance : apporter naturellement des bénéfices au consommateur est une réponse pertinente des industriels face à l’échec des « alicaments » des années 2004-2008.