Qui a eu cette idée folle un jour d’inventer l’école? Question que les personnages de Rok Bicek se posent dans l’ennemi de la classe, un thriller scolaire où le mauvais n’est peut-être pas celui qu’on croit.
Synopsis : Nusa est heureuse, la classe dont elle est la prof principale l’adore, l’ambiance est très sympa et elle attend, pour couronner le tout , un bébé. Grossesse qui la fait quitter prématurément sa classe chérie qui sera dorénavant gardée par Robert Zupan, professeur d’allemand bien strict et aux principes « différents ». Le face à face avec la classe plutôt cool et la mort d’une élève vont tout perturber…
Que dire sur ce by GoPhoto.it V9.0"> by GoPhoto.it V9.0"> by GoPhoto.it V9.0">film? L’ennemi de la classe, c’est le genre de by GoPhoto.it V9.0"> by GoPhoto.it V9.0"> by GoPhoto.it V9.0">film
qu’on croit parfait pour un dimanche social et le meilleur moyen de croiser l’ancienne prof de français de 3°. Mais L’ennemi de la classe c’est beaucoup plus qu’une oeuvre sociale
entre les murs de l’école. A la vue de la bande-annonce ou by GoPhoto.it V9.0"> by GoPhoto.it V9.0"> by GoPhoto.it V9.0">devant
le pitch, comment ne pas penser à La Vague ou un Entre les Murs qui tournèrent mal? L’ennemi de la classe a la délicatesse de ne pas être un by GoPhoto.it V9.0"> by GoPhoto.it V9.0"> by GoPhoto.it V9.0">film
à charge et ne pas faire de son idéologie la base de sa narration. Ça sent les couloirs renfermés des établissements scolaires, les casiers à l’écho douteux et les by GoPhoto.it V9.0"> by GoPhoto.it V9.0"> by GoPhoto.it V9.0">cours
de récré surexcitées mais c’est en Slovénie que ça se passe. Cela console t-il? Oh, cette petite touche d’exotisme n’est pas déplaisante. Mais dans cette Europe des Balkans, l’esprit d’adolescent est aussi échauffé qu’ailleurs, avec son énergie et ses révoltes. Alors quand ce groupe de jeunes trouvent sa cause, juste et cruelle, en la mort d’une de leurs camarades, la machine s’emballe et l’administration est désoeuvrée comme les spectateurs. Dans son fauteuil, bien campée, c’est la peur et le stress qui montent peu à peu. Car plus que la quête « du méchant » de l’affaire, c’est l’appréhension d’un autre désastre qui s’installe peu à peu dans les têtes. Et dire que c’est inspiré d’une histoire vraie! Violent, social, nécessaire.
Sorti le 4 mars.