Les propositions communes entre les syndicats et le MEDEF avaient donc fait l'objet d'un accord et d'un rapport le 11 janvier 2008 qui a été formalisé là.
Le gouvernement souhaite donc passer outre cet accord qui a pourtant fait l'objet de nombreuses tractations entre patronat et syndicats. Xavier Bertrand souhaite donc nous imposer sa vision idéologique du travail. Je ne reviendrais pas sur les bienfaits que les 35 heures ont apportées aux salariés et le gain de productivité, l'assouplissement de la production annualisée, ainsi que la baisse des jours de "chômage technique" qui ont fait gagner encompétitivité les entreprises Françaises.
Bref un modus vivendi a été trouvé sur ce sujet de société majeur durant une dizaine d'année, bien que la législation ne soit pas allée plus loin puisque bloquée par les Gouvernements Chirac successifs, elle n'a cependant pas permis de résorber le chômage.
Le gouvernement souhaite donc que les négociations sur ce sujet soit menées entreprises par entreprises. Cette décision est une fois de plus choquante sur le principe, car les Français sont très attachés aux négociations entre partenaires sociaux. Cette volonté de légiférer vite encore une fois (entre les 11 et 16 juin) fait perdre toute crédibilité au fragile dialogue qui a pourtant eu lieu entre syndicats et Patronat.
Le MEDEF, la CGT et la CFDT demandent désormais au gouvernement de respecter la lettre de leur accord du 11 janvier.
Selon la célèbre formule d'Albert Einstein,"Dieu ne joue pas au dés", mais que fait donc notre gouvernement aujourd'hui ?
quel est le prochain numéro Elyséen ?