Chronique réalisée par Littlepadfoot
:star: Un libertin à séduire de Julia Justiss
Nombre de pages : 320 pages
Editeur : Harlequin
Date de sortie : 1 février 2015
Collection : Les Historiques
Langue : Français
ISBN-10: 2280330814
ISBN-13: 978-2280330817
Prix Editeur : 6,95€
Disponible sur Liseuse : OUISon résumé :
Angleterre, 1815
Caroline est aux anges. « Quelle horreur ! Max Ransleigh sera là ce soir ! » vient de lui annoncer sa demi-sœur, blême et affolée. Ransleigh, un libertin de la pire espèce qui s’affiche avec des actrices ! Jamais Caroline ne retrouvera une si belle occasion de déjouer les projets de mariage que sa belle-mère tricote dans son dos, et qui la dépouilleront de sa fortune et du haras familial ! Car elle préfère encore devenir une exclue qu’une potiche de salon, écartée pour toujours de ses chevaux auxquels elle voue une véritable passion. Pour qu’on ne lui parle plus jamais mariage, la voilà donc déterminée : elle va scandaliser toute la bonne société grâce à Max, ou plutôt en le séduisant. Seulement, il ne le sait pas encore…
Mon avis :
Cette romance historique s’ouvre sur une scène avec l’héroïne, Caroline, et sa belle-mère. Elles viennent juste d’arriver à Londres pour une partie de campagne chez Lady Ransleigh, un des événements mondains à ne pas louper pour toute jeune fille de bonne société qui cherche à se marier. L’auteur pose vite les bases de l’intrigue via la conversation entre l’héroïne et sa belle-mère dès le début du chapitre : Caroline ne veut pas se marier alors que c’est justement le projet de sa belle-mère.
Caroline est une jeune femme qui ne tient sûrement pas à suivre les conventions de l’époque. A peine arrivée à Londres, celle-ci ne rêve que de monter à cheval et prie pour que le séjour s’achève au plus vite pour vite retourner à la campagne, au haras familial, en compagnie des chevaux, une passion qu’elle a depuis toujours. De plus, elle sait très bien que les prétendants s’intéressent surtout à sa dot plus que fournie et au haras. Cependant, bien que l’idée de se marier ne soit pas dans ses priorités, elle conserve toujours Harry dans ses pensées. Elle le connaît depuis sa plus tendre enfance, il est comme un frère pour elle et il a toujours su la comprendre. Mais celui-ci est malheureusement parti en Inde à cause de sa position de lieutenant.
En attendant le retour d’Harry, Caroline a une idée brillante. Elle apprend par les propos de sa demi-sœur Eugenia, que Max Ransleigh sera présent durant toute la partie de campagne. Celui-ci est connu pour être un libertin qui n’a aucun respect des convenances et bonnes mœurs. Récemment, il a aussi été accusé d’une tentative de meurtre et d’avoir désobéi aux ordres sur le champ de bataille de Waterloo. Le scandale est donc englué à son nom, mais pour Caroline c’est l’homme idéal ! Elle s’imagine qu’en s’exposant avec un tel libertin ou encore en étant prise sur le fait avec cet homme, cela ferait un tel scandale que plus aucun prétendant n’essaierait de la séduire afin de l’épouser.
Si l’héroïne avait existé, elle aurait été une des premières féministes ! Elle trouve terriblement injuste la supériorité du mari sur sa femme et surtout sur sa fortune. Pour le travail également, elle aimerait bien, comme un homme, pouvoir gérer seule son haras et ne pas être méprisée « parce que c’est une femme ». C’est une femme entêtée et débrouillarde et surtout très intelligente. Elle est pleine de répartie et utilise très bien l‘ironie, pour mon plus grand plaisir. Clairement, Caroline sort du lot par son indépendance et son caractère bien différent des autres femmes.
Caroline est donc un type d’héroïne que j’affectionne beaucoup et je ne suis pas la seule, car Max Ransleigh va vite être intrigué par cette jeune femme. Celle-ci se débrouille pour le rencontrer dans un lieu à l’écart, afin de lui proposer de manière très franche de ruiner sa réputation, de quelque manière que ce soit. Même pour un libertin comme Max, c’est une proposition indécente, Caroline réussit à le choquer et à profondément le perturber.
Max est un homme réaliste, intelligent et surtout compréhensif. Il comprend vite les motivations de Caroline par rapport à sa fortune et son haras. Bien qu’il refuse la proposition de Caroline, ils vont se recroiser et on remarque vite qu’une complicité se crée entre eux. Et puis, des deux côtés, il y a une forte tension et une attirance, il n’y a pas que Harry et les chevaux que Caroline apprécie apparemment !
Pour parler du déroulement de l’histoire en général, l’intrigue est intéressante, ça correspond à ce que j’imaginais. La dernière péripétie était largement attendue pour ma part, c’était si gros que l’auteure était obligée de faire en sorte que ça arrive à un moment ou à un autre dans son roman. Je l’avais deviné mais j’avais hâte que l’auteure le mette en place, donc ça n’a rien gâché :) En ce qui concerne la romance entre Max et Caroline, pour une fois, cela avance d’une manière réaliste, ils apprennent vraiment à se connaître.
Bien plus qu’une histoire de sentiments, cette romance historique parle de réputation, de fortune et de mariage. Avec une intrigue menée d’une main de maître par l’auteure et des personnages réellement intéressants, je vous garantis un bon moment de lecture !
Chronique réalisée par Littlepadfoot
:star: Un libertin à séduire de Julia Justiss
Nombre de pages : 320 pages
Editeur : Harlequin
Date de sortie : 1 février 2015
Collection : Les Historiques
Langue : Français
ISBN-10: 2280330814
ISBN-13: 978-2280330817
Prix Editeur : 6,95€
Disponible sur Liseuse : OUISon résumé :
Angleterre, 1815
Caroline est aux anges. « Quelle horreur ! Max Ransleigh sera là ce soir ! » vient de lui annoncer sa demi-sœur, blême et affolée. Ransleigh, un libertin de la pire espèce qui s’affiche avec des actrices ! Jamais Caroline ne retrouvera une si belle occasion de déjouer les projets de mariage que sa belle-mère tricote dans son dos, et qui la dépouilleront de sa fortune et du haras familial ! Car elle préfère encore devenir une exclue qu’une potiche de salon, écartée pour toujours de ses chevaux auxquels elle voue une véritable passion. Pour qu’on ne lui parle plus jamais mariage, la voilà donc déterminée : elle va scandaliser toute la bonne société grâce à Max, ou plutôt en le séduisant. Seulement, il ne le sait pas encore…
Mon avis :
Cette romance historique s’ouvre sur une scène avec l’héroïne, Caroline, et sa belle-mère. Elles viennent juste d’arriver à Londres pour une partie de campagne chez Lady Ransleigh, un des événements mondains à ne pas louper pour toute jeune fille de bonne société qui cherche à se marier. L’auteur pose vite les bases de l’intrigue via la conversation entre l’héroïne et sa belle-mère dès le début du chapitre : Caroline ne veut pas se marier alors que c’est justement le projet de sa belle-mère.
Caroline est une jeune femme qui ne tient sûrement pas à suivre les conventions de l’époque. A peine arrivée à Londres, celle-ci ne rêve que de monter à cheval et prie pour que le séjour s’achève au plus vite pour vite retourner à la campagne, au haras familial, en compagnie des chevaux, une passion qu’elle a depuis toujours. De plus, elle sait très bien que les prétendants s’intéressent surtout à sa dot plus que fournie et au haras. Cependant, bien que l’idée de se marier ne soit pas dans ses priorités, elle conserve toujours Harry dans ses pensées. Elle le connaît depuis sa plus tendre enfance, il est comme un frère pour elle et il a toujours su la comprendre. Mais celui-ci est malheureusement parti en Inde à cause de sa position de lieutenant.
En attendant le retour d’Harry, Caroline a une idée brillante. Elle apprend par les propos de sa demi-sœur Eugenia, que Max Ransleigh sera présent durant toute la partie de campagne. Celui-ci est connu pour être un libertin qui n’a aucun respect des convenances et bonnes mœurs. Récemment, il a aussi été accusé d’une tentative de meurtre et d’avoir désobéi aux ordres sur le champ de bataille de Waterloo. Le scandale est donc englué à son nom, mais pour Caroline c’est l’homme idéal ! Elle s’imagine qu’en s’exposant avec un tel libertin ou encore en étant prise sur le fait avec cet homme, cela ferait un tel scandale que plus aucun prétendant n’essaierait de la séduire afin de l’épouser.
Si l’héroïne avait existé, elle aurait été une des premières féministes ! Elle trouve terriblement injuste la supériorité du mari sur sa femme et surtout sur sa fortune. Pour le travail également, elle aimerait bien, comme un homme, pouvoir gérer seule son haras et ne pas être méprisée « parce que c’est une femme ». C’est une femme entêtée et débrouillarde et surtout très intelligente. Elle est pleine de répartie et utilise très bien l‘ironie, pour mon plus grand plaisir. Clairement, Caroline sort du lot par son indépendance et son caractère bien différent des autres femmes.
Caroline est donc un type d’héroïne que j’affectionne beaucoup et je ne suis pas la seule, car Max Ransleigh va vite être intrigué par cette jeune femme. Celle-ci se débrouille pour le rencontrer dans un lieu à l’écart, afin de lui proposer de manière très franche de ruiner sa réputation, de quelque manière que ce soit. Même pour un libertin comme Max, c’est une proposition indécente, Caroline réussit à le choquer et à profondément le perturber.
Max est un homme réaliste, intelligent et surtout compréhensif. Il comprend vite les motivations de Caroline par rapport à sa fortune et son haras. Bien qu’il refuse la proposition de Caroline, ils vont se recroiser et on remarque vite qu’une complicité se crée entre eux. Et puis, des deux côtés, il y a une forte tension et une attirance, il n’y a pas que Harry et les chevaux que Caroline apprécie apparemment !
Pour parler du déroulement de l’histoire en général, l’intrigue est intéressante, ça correspond à ce que j’imaginais. La dernière péripétie était largement attendue pour ma part, c’était si gros que l’auteure était obligée de faire en sorte que ça arrive à un moment ou à un autre dans son roman. Je l’avais deviné mais j’avais hâte que l’auteure le mette en place, donc ça n’a rien gâché :) En ce qui concerne la romance entre Max et Caroline, pour une fois, cela avance d’une manière réaliste, ils apprennent vraiment à se connaître.