Le Palais de Tokyo accueille une autre exposition, au bord des mondes, en marge du « territoire traditionnel de l’art ». Cette expression n’est pas tout à fait adaptée : qu’entend-on, en effet, par « traditionnel » ?
On trouve dans cette exposition un peu de tout : des choses manufacturées, des concepts, des objets divers, des dessins, des accumulations, des sons, des créations pour vivre, une belle installation où il est agréable de déambuler, avec des fentes dans les murs permettant une vision lointaine…
Voici des toiles d’araignées, de Tomás Saraceno, et des larmes de Rose-Lynn Fisher, montrant l’extraordinaire diversité des constructions et des dessins qui ne sont que l’effet de la nature si on s’accorde le temps de la regarder et de la reproduire.
Et puis des cartes (puisqu’il est question de territoire) : celles de Zdenek Kosek, traçant les chemins des ondes dont il pense être entouré, celles de Jerry Gretzinger, collées au sol et sur les murs et dans lesquelles nous entrons de plain pied.
Et encore, ces presque 300 portraits cachés dans des cartes à jouer de Jeff Krimes, ayant servi à donner des nouvelles de prisonniers à l’extérieur d’une prison américaine. Autre portrait, celui de Kouka, mannequin robotisé par Hiroshi Ishiguro, dont le regard vous trouble comme si elle était elle-même présente.
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