Voici notre deuxième article sur des livres au concept original! Une manière de nous souvenir que les livres, ce n’est pas seulement nos romans en poche ou nos BDs, mais aussi des supports d’innovation, de très belles idées éditoriales et parfois, vous verrez, des exutoires pour les fantasmes les plus bizarres de l’espèce humaine… Bonne lecture!
#photographie conceptuelle Things Come Apart de Todd McLellan
Things come apart de Todd McLellan / photo via Colossal
Things come apart de Todd McLellan / photo via Colossal
Peut-être que lorsque vous étiez gamin(e), vous vous êtes amusé à démonter un objet ou un jouet juste pour voir comment c’était fait à l’intérieur ? C’est ce qu’a fait Todd Mclellan avec une cinquantaine d’objets du quotidien, passé ou présent. Il a ensuite photographié l’entièreté des pièces détachées de chaque objet. Le résultat ? Un livre au concept bien sympathique nommé Things come apart, composé de photos assez fascinantes, à la limite de l’abstraction alors qu’elles ne font que nous montrer ce qu’il y a à l’intérieur de nos ordinateurs, téléphones et stylos. Les pièces sont parfois sagement posées à plat, comme sur une table de dissection, parfois en train d’explorer dans l’air. L’éditeur (Thames and Hudson) résume le livre ainsi : « chaque photographie est une œuvre d’art en elle-même et offre une réinterprétation de notre monde habituel. Elles donnes aux gens la joie enfantine de démonter une chose pour voir comment elle fonctionne, et séduira n’importe qui de curieux sur notre monde matériel ». J’avoue que j’aurais adoré vous proposer ce livre dans une sélection sur les objets… Peut-être un jour! :)
Site de l’artiste / via Colossal
#Food-cutting-book Slice a recipe
Slice a recipe / Carulla
Slice a recipe / Carulla
Snif. Je ne pourrai pas vous en dire beaucoup sur cet épatant livre de cuisine, comme je n’ai pas trouvé énormément d’infos sur le net. Mais le concept dévoilé dans le trailer est juste génial : il s’agit d’un livre élaboré par Ogilvy & Mather Bogota pour une école de cuisine en Colombie, Carulla, où les lecteurs doivent découper le livre sur la tranche pour découvrir les recettes à l’intérieur. Une sorte d’ingénieux 2 en 1 : entraînez-vous à utiliser un couteau et découvrez des recettes. La vidéo ne dit pas en quoi le livre est fait, s’il sera commercialisé à l’international ET, question cruciale, ce qui se passe quand on rate le découpage, mais l’idée est chouette!
#Ohmondino Dinosaur erotica, un marché lucratif aux Etats-Unis
Taken by the T-Rex / Christie Sims
Mes yeux picotent quand je vois ces horribles couvertures de bouquin, vite fait bidouillées sur Photoshop, et ces titres à pleurer (« Taken by the T-Rex » ?!). Mais il fallait quand même que je vous parle de cette découverte réalisée grâce à une interview sur NYmag. Alara Branwen et Christie Sims sont deux étudiantes américaines (la première en maths/finance & creative writing et la deuxième en comptabilité) qui se sont mis à écrire ensemble des livres érotiques avec des dinosaures. Pas tant pour réaliser des fantasmes littéraires bizarres que… pour gagner un peu d’argent à côté de leurs études. Dans l’article, Alara Branwen raconte qu’elle en avait marre de gagner peu avec son job dans un supermarché, quand une collègue lui a parlé du boom de l’auto-publication et des livres érotiques. En faisant quelques recherches, elle s’est rendue compte que le sous-genre érotique avec des monstres (« monster erotica ») commençait à devenir populaire. Elle s’est essayée aux dragons, aux monstres tentaculaires… Avant d’avoir une épiphanie en pensant à Jurassik Park. Voilà comment à elles deux elle ont pu produire plusieurs centaines de courtes histoires érotiques mettant en scène des dragons. Ridicule, beurk, non mais ils sont fous ces américains! me diriez-vous ? Sauf que les deux étudiantes en vivent très bien, d’après leurs dires! L’extrait que je vous mets ci-dessous (récupéré sur le Daily Mail) ne garantit pas de la qualité littéraire de leur prose… Mais décidément les humains m’étonneront toujours ^^
‘Azog stood, back to the wall, clad only in damp buckskins, waiting for the beast to slash at her torso until she lay helpless and bleeding on the damp cave floor.
‘She wondered if it would kill her first, or if her limbs would be sliced from her body as the beast gorged on her.
‘Instead, it reached out with a clawed hand to snatch at her damp animal hide as it clung to one shoulder.
‘Azog felt the kiss of sharp claws against her skin as the hide slid from her shoulder and exposed on naked, heaving breast.
‘The raptor paused, curious, sniffing at her as she pressed desperately against the wall.
A reptilian tongue, stiff and hot, dashed out to lick at the tender, naked flesh so suddenly exposed.
Azog gasped at the touch, then gradually relaxed as her body warmed to the intoxicating sensation of the beast’s flesh against her own.’ (Source)