Auteur : Herman Koch
Traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin
Éditeur : Belfond
Date de parution : 5 mai 2011
Date de parution en poche, format 10/18 : 3 janvier 2013
356 pages en poche
Les monstres ne sont pas toujours ceux qu’on pense…
Quel roman ! Une chose est sûre, il ne peut laisser indifférent. Je comprends qu’on le déteste, je comprends qu’on l’adore…
Jusqu’à l’arrivée du plat, on fait connaissance avec le narrateur qui nous paraît plutôt sympathique. Je me disais bien qu’il était étrange d’avoir ce type de réaction devant l’annonce de l’acte de violence incroyable perpétré par son fils, mais bon… Sa façon de décrire le monde qui l’entoure était plutôt amusante.
Et puis peu à peu, on se rend compte qu’il a des idées saugrenues, qu’il a un passé pas bien net, qu’il n’est pas si lisse qu’on aurait pu le penser. Et tout bascule ! Jusqu’à la fin… amorale à souhait…
Autant, je n’ai pas trouvé l’écriture extraordinaire, autant j’ai apprécié la construction du roman. Une main de maître manipule le lecteur du début à la fin.
Difficile de dire si j’ai aimé, ou pas. Ce livre pose des questions, nous malmène, crée un vrai malaise. Je crois bien qu’il va laisser une trace importante dans ma mémoire. Et n’est-ce pas là un bon livre ? Celui dont on ne se sépare pas sitôt la dernière page tournée ?
Quelle serait notre réaction de parents devant un acte répréhensible de notre progéniture tant aimée ?