Rien ne va plus à nouveau à la JSK. En effet, le réveil des Canaris lors des deux précédentes journées n’a été finalement qu’éphémère.
Les Kabyles sont retombés dans leur travers en concédant une défaite à Béchar, avant-hier, devant la JS Saoura. Un revers inquiétant notamment pour les supporters, qui ont vite désenchanté, eux qui croyaient que le plus dur est passé et attendaient une victoire de leur équipe à Béchar, surtout que la rencontre devait se dérouler à huis clos. Malheureusement, c’est le contraire qui s’est produit. Les camarades de Rial, qui se voulaient pourtant confiants avant de se rendre à Béchar, n’ont pas été à la hauteur des attentes dans ce match au cours duquel le dernier mot est revenu à la JS Saoura. Cette dernière a fait preuve d’une plus grande volonté sur le rectangle vert. Il faut dire que les Kabyles ne peuvent s’en prendre qu’à eux mêmes pour avoir raté ce match à six points. Un ratage qui vaut à la JSK de rester scotchée à la 12e place avec seulement deux petites unités de plus sur le premier relégable. Une position embarrassante qui fait que la formation kabyle est loin de sortir de la zone rouge. Cette donne qui intervient à neuf journées de la fin du championnat exige ainsi, une grande mobilisation et de grands efforts de la part de l’équipe pour espérer s’éloigner de cette zone de turbulences et éviter surtout toute mauvaise surprise à l’arrivée. La situation est plus complexe surtout que l’état d’esprit qui prévaut au sein du club actuellement ne prête pas à l’optimisme. La guéguerre entre le staff technique et certains joueurs, qui avait déjà commencé sous l’ère de Ciccolini, a repris de plus belle avec Wallemme. Ce dernier reproche, notamment à Benlamri et Mekkaoui, un manque d’assiduité aux entraînements. Une situation qui a installé un climat malsain au sein du groupe avant le périple de Béchar. L’autre écart est venu de Meguehout qui a contesté une nouvelle fois samedi dernier sa sortie en seconde période, en tirant sur son entraîneur à sa sortie des vestiaires. Ce n’est pas tout puisque au moment où les joueurs devaient se concentrer sur leur match afin de tirer l’équipe du bas du tableau, ces derniers qui ont eu pourtant la promesse de leur président d’être payés au dernier centime lors de la première semaine du mois de mars, n’ont pas hésité à reparler de cette histoire avant le déplacement à Béchar. Un fait révélateur qui dénote d’un manque de confiance entre la direction et certains joueurs qui semblent beaucoup plus préoccupés par leur intérêt personnel que celui de l’équipe, qui patauge dans les profondeurs du classement.