Le géant du café a annoncé cette semaine l’arrêt de la vente de ses CD. Une nouvelle qui reflète malheureusement l’état de l’industrie du disque. Il est même étonnant que le CD ait survécu jusque-ici comme un élément clé de l’expérience client d’une multinationale comme Starbucks, pionnière dans la curation de contenu musical.
«Parce que un café sans bonne musique n’est plus un café », petit rappel sur ce qui a fait l’histoire de la plus grande chaine de boisson chaude du monde. Fondée en 1971 à Seattle, Starbucks Corporation rachète en 1999 Hear Music, une entreprise de vente de musique par correspondance devenant alors la branche musique de Starbucks Café. Cette entité gère une radio propre à Starbucks (XM 75), et la vente de disques dans les cafés. Le concept étant de permettre aux clients de créer leur propre compilation parmi plus d’un million de titres et de repartir avec après avoir bu leur café. Une idée d’envergure, puisque chaque jour Starbucks accueille 40 millions de clients, majoritairement des étudiants et des jeunes actifs passionnés de musique. La marque souhaitait alors directement concurrencer l’ITunes Music Store. Finalement, Starbucks collaborera avec la plateforme en 2007 pour proposer à ses clients de télécharger gratuitement un titre pour l’achat d’une boisson.
Rassurez-vous, la multinationale souhaite garder la musique au cœur de la l’expérience client délivrée dans ses 21 000 points de vente. Starbucks doit clairement redéfinir l’utilisation de la musique dans ses magasins pour répondre au mieux aux besoins mouvants de ses clients.
publié le 02/03/15