En 2014, j’ai fait le constat que je lisais très peu de livres d’Auteurs féminins. J’ai donc décidé de remédier à cette ignominie en 2015. Le livre de Lizzie Doron fait donc partie de ce challenge personnel dans lequel je me lance.
Ce roman se lit vite (200 pages), il s’agit d’une autobiographie romancée de l’auteur. Son histoire n’a rien de drôle puisqu’elle est la fille de deux survivants Polonais de la Shoah cependant l’auteur ne s’apitoie pas sur son sort et a su tiré des enseignements de son histoire personnelle.
Un roman sur la communauté juive mais pas que, « Un jour on se rencontrera » est aussi un roman sur l’absence de la figure paternelle. En effet, Aliza (Lizzie Doron) ne sait pas qui est son père, ni même si celui-ci est en vie. Dans ce livre, nous suivons sa quête pour enfin connaître la vérité. Un secret bien gardé qui finalement lui a rendu service puisque cette absence lui aura permis de devenir écrivain. En effet, petite fille, elle s’inventait des histoires sur ce père inconnu. Cette absence a attisé sa curiosité, elle passait son temps à demander où était son père et s’intéressait également à son voisinage.
La forme du roman peut désarçonner le lecteur au début de sa lecture. En effet, le passé et le présent s’entremêlent et il y a de nombreux personnages. Cependant c’est cette mise en forme qui fait la force et l’intérêt de ce roman. De petits paragraphes qui illustrent à la perfection des souvenirs. Fragments du passé qui avec des informations présentes donnent du sens au passé et permettent à l’auteur de reconstituer son histoire.
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