The Night Shift // Saison 2. Episode 1. Recovery.
Lancée l’été dernier dans l’indifférence la plus totale, The Night Shift s’est avérée être un petit succès. NBC a donc dédié d’en profiter avec la seconde saison en la lançant directement derrière The Voice, sa plus grosse locomotive. Ce n’est pas bête de penser que NBC veut probablement son Grey’s Anatomy rien qu’à elle et cette saison 2 semble aller droit dans cette direction. Les choses ont changé pour une partie de nos médecins préférés au San Antonio Memorial Hospital. Inutile de vous dire que je ne vais pas répéter tous les jours le nom de cet hôpital. Pour en revenir à The Night Shift, la série reprend peu de temps après les derniers évènements de la saison 1. Topher s’était fait tirer dessus lors de la grande prise d’otages (qui était déjà une sorte de rip-off de ce que l’on avait déjà vu dans Grey’s Anatomy) ce qui avait alors conduit TC à se rendre malade au sujet de son frère, Thad, et de ce qui s’est passé en Irak. Ragosa de son côté avait appris que ses visions étaient liées à une tumeur au cerveau. Bien évidemment, il y a une bonne nouvelle et c’est que tout le monde est de retour. Si les cas de la semaine peuvent être réellement intéressants et parfois touchants, le coeur même de The Night Shift provient de ses résidents, des docteurs et des infirmières.
Cela me rappelle donc très bien Grey’s Anatomy même s’il n’y a pas du tout la même douceur, la même mélancolie que sur la série de ABC. Ici nous sommes sur NBC et il faut quelque chose d’un peu plus musclé. La série nous l’offre parfois au détriment d’une certaine qualité. Les dialogues manquent d’un peu de folie alors que l’on a souvent l’impression d’entendre des tas de choses que l’on a déjà entendu ailleurs et en plus de ça en bien mieux. Le but est simplement de montrer que le plus important pour les personnages c’est de s’occuper des patients et d’eux-même en tant que groupe. Ils sont plus ou moins soudés et la prise d’otages de l’année dernière a accentuer ce sentiment. Ils s’amusent les uns avec les autres et dans cet épisode, probablement car c’était le premier de la saison, ils ont tout fait pour que l’on ait l’impression qu’ils étaient au four et au moulin, entre les cas de la semaine et tout ce qui peut les mettre en situation les uns avec les autres. Les conditions de ces médecins sont tendues parfois mais ils tentent d’apporter un peu de légèreté à un récit qui manque à mon sens de densité. Et je trouve ça vraiment dommage.
On veut nous en mettre plein la vue avec cet épisode et ce n’est pas si bête que ça. Après tout, je peux comprendre que l’on ait envie de nous surprendre mais un peu comme Chicago Fire/P.D. auxquels The Night Shift ressemble en partie dans sa façon de gérer l’histoire par rapport à ses personnages. Je trouve dommage que Landry ne soit pas de retour cependant car Daniella Alonzo avait quelque chose d’intéressant à apporter à The Night Shift que la série semblait plutôt bien exploiter. La première saison était très simpliste, pas toujours intéressante mais souvent efficace. Elle pouvait rester le divertissement qu’elle était sans problème. Ragosa de son côté tente de prendre une place un peu plus importante cette année d’autant plus que le pauvre va être l’un des fils rouges de la saison; Freddy Rodriguez est quelqu’un de plutôt bon dans ce registre là et j’espère sincèrement qu’il sera mis en avant de façon judicieuse, pas comme l’an dernier où il m’avait vraiment déçu. Il reste alors TC et Jordan. La scène de l’ascenseur était presque un peu too-much, comme une façon de rappeler que les ascenseurs sont des endroits où tout peut se passer, surtout les choses importantes (The Good Wife le sait très bien par exemple alors que c’est devenu un vrai gimmick dans cette dernière).
Note : 5.5/10. En bref, retour sympathique pour The Night Shift.