La Proposition Idéale d’Anna Sugden
Poche: 352 pages
Editeur : Harlequin
Collection : Prelud’
Date de sortie: 1 février 2015
ISBN-10: 2280330121
ISBN-13: 978-2280330121
Disponible sur liseuse: OUI
Son résumé :
La vie de Truman Jelinek, célèbre joueur de hockey, est complètement sens dessus dessous en ce moment. Entre sa carrière menacée et sa vie personnelle en plein effondrement, Truman sent que le moment est venu de tourner la page. Mais par où commencer ? Peut-être en aidant Jenny Martin –la seule femme qu’il n’ait jamais aimée – à réaliser son rêve… Seule ombre au tableau : Jenny ne veut pas de son aide. Elle ne veut même pas lui adresser la parole. Pourtant, la proposition que Truman s’apprête à lui faire pourrait bien l’intéresser…
Mon avis :
Jenny est sans aucun doute le vrai personnage principal de cette romance pas toujours tendre avec ses protagonistes. Quand elle était jeune, sa sœur et elle ont été confiées aux bons soins de leur oncle, le pasteur du coin, un homme encensé par sa congrégation, bon et prolifique, la perfection incarnée. Seulement, personne ne connaissait son côté pédophile, et Jenny en a fait les frais des années durant jusqu’à ce que, craignant pour sa sœur, elle décide de partir et de pourvoir aux besoins de Lizzie elle-même.
Grâce à sa rencontre avec Harry, un homme véritablement bon et qui ne lui laissa guère le choix d’accepter son aide, Jenny est devenue une femme belle et forte, qui a su se construire une vie et a veillé sur sa sœur sans faillir. Au début du roman, Harry la pousse et la soutient dans l’accomplissement de son rêve : avoir un enfant. Blessée trop profondément par les abus de son oncle et par une trahison de son petit ami à l’époque, Truman, elle n’a jamais fait entrer d’homme dans sa vie, en tout cas pas plus loin que son lit, et c’est seule qu’elle veut enfanter par fécondation in vitro.
Oui mais voilà, tout le monde de Jenny s’écroule quand Harry se retrouve dans le coma. Elle se retrouve sans lui mais aussi sans travail et personne pour l’aider à payer sa FIV.
Truman de son côté est devenu un grand joueur de hockey. S’il a collectionné les conquêtes, il n’a jamais réussi à se fixer, toujours obsédé par son amour de jeunesse qu’était Jenny. Il n’a jamais pu se pardonner de l’avoir trahie. Ignorant que l’oncle de Jenny était celui qui abusait d’elle, il était allé lui demander conseil pour la protéger. Le pasteur avait alors été d’une violence telle par vengeance que Jenny souffrait encore des lésions internes qu’il avait causées.
Présent avec Jenny quand Harry tombe dans le coma, il décide de l’épauler. La jeune femme est sacrément bouleversée, Harry est plus qu’un ami, et tout ce stress entraîne une fausse couche.
Leur relation, d’abord plus froide que l’antarctique, se réchauffe peu à peu quand Jenny accepte de laisser Truman entrer de nouveau dans sa vie, trop désemparée pour affronter seule cette épreuve. Celui-ci n’a qu’une obsession dès lors : rendre Jenny heureuse en la convainquant de le laisser prendre en charge une nouvelle FIV.
Malheureusement, la situation de Jenny n’est pas brillante, elle se retrouve au chômage et Truman lui propose alors un arrangement des plus singuliers, il sera le donneur pour sa FIV. Il laissera à Jenny l’enfant et la laissera l’élever comme elle l’entend mais il aura un droit de visite et l’aidera financièrement.
Bon concrètement, c’est là que l’histoire perd de sa crédibilité, le comportement de Jenny depuis le début de l’histoire ne cadrant pas avec le fait qu’elle accepte ce « don ». C’est une femme forte qui marque dès que possible son besoin d’indépendance et cette histoire de bébé avec son ex dont un contrat lui accordera la garde de l’enfant est plus que bizarre et franchement pas dans son caractère.
Truman, lui, ressemble un peu à un gros nounours pas toujours malin. C’est un gros costaud qui veut prendre soin de tout le monde mais sans prendre le temps de consulter les intéressés. Résultat : c’est une catastrophe à chaque fois. Et si son côté « je sais mieux que toi ce qui est bon pour toi » peut prêter à sourire au début, il devient vite énervant. Il aurait plus vite fait de mettre un petit écriteau « kick me » sur son popotin ! ^^
L’intrigue est agréable, et le livre se lit plutôt vite en fait mais l’histoire entre Truman et Jenny n’a pas ce petit quelque chose qui nous emporte et nous presse à lire le roman dans son intégralité. Entre les bourdes de Truman et la lenteur de leur rapprochement puisque la confiance s’avère difficile à rebâtir, on en vient à se lasser.
En bref, une romance assez basique qui se laisse lire malgré tout.
La Proposition Idéale d’Anna Sugden
Poche: 352 pages
Editeur : Harlequin
Collection : Prelud’
Date de sortie: 1 février 2015
ISBN-10: 2280330121
ISBN-13: 978-2280330121
Disponible sur liseuse: OUI
Son résumé :
La vie de Truman Jelinek, célèbre joueur de hockey, est complètement sens dessus dessous en ce moment. Entre sa carrière menacée et sa vie personnelle en plein effondrement, Truman sent que le moment est venu de tourner la page. Mais par où commencer ? Peut-être en aidant Jenny Martin –la seule femme qu’il n’ait jamais aimée – à réaliser son rêve… Seule ombre au tableau : Jenny ne veut pas de son aide. Elle ne veut même pas lui adresser la parole. Pourtant, la proposition que Truman s’apprête à lui faire pourrait bien l’intéresser…
Mon avis :
Jenny est sans aucun doute le vrai personnage principal de cette romance pas toujours tendre avec ses protagonistes. Quand elle était jeune, sa sœur et elle ont été confiées aux bons soins de leur oncle, le pasteur du coin, un homme encensé par sa congrégation, bon et prolifique, la perfection incarnée. Seulement, personne ne connaissait son côté pédophile, et Jenny en a fait les frais des années durant jusqu’à ce que, craignant pour sa sœur, elle décide de partir et de pourvoir aux besoins de Lizzie elle-même.
Grâce à sa rencontre avec Harry, un homme véritablement bon et qui ne lui laissa guère le choix d’accepter son aide, Jenny est devenue une femme belle et forte, qui a su se construire une vie et a veillé sur sa sœur sans faillir. Au début du roman, Harry la pousse et la soutient dans l’accomplissement de son rêve : avoir un enfant. Blessée trop profondément par les abus de son oncle et par une trahison de son petit ami à l’époque, Truman, elle n’a jamais fait entrer d’homme dans sa vie, en tout cas pas plus loin que son lit, et c’est seule qu’elle veut enfanter par fécondation in vitro.
Oui mais voilà, tout le monde de Jenny s’écroule quand Harry se retrouve dans le coma. Elle se retrouve sans lui mais aussi sans travail et personne pour l’aider à payer sa FIV.
Truman de son côté est devenu un grand joueur de hockey. S’il a collectionné les conquêtes, il n’a jamais réussi à se fixer, toujours obsédé par son amour de jeunesse qu’était Jenny. Il n’a jamais pu se pardonner de l’avoir trahie. Ignorant que l’oncle de Jenny était celui qui abusait d’elle, il était allé lui demander conseil pour la protéger. Le pasteur avait alors été d’une violence telle par vengeance que Jenny souffrait encore des lésions internes qu’il avait causées.
Présent avec Jenny quand Harry tombe dans le coma, il décide de l’épauler. La jeune femme est sacrément bouleversée, Harry est plus qu’un ami, et tout ce stress entraîne une fausse couche.
Leur relation, d’abord plus froide que l’antarctique, se réchauffe peu à peu quand Jenny accepte de laisser Truman entrer de nouveau dans sa vie, trop désemparée pour affronter seule cette épreuve. Celui-ci n’a qu’une obsession dès lors : rendre Jenny heureuse en la convainquant de le laisser prendre en charge une nouvelle FIV.
Malheureusement, la situation de Jenny n’est pas brillante, elle se retrouve au chômage et Truman lui propose alors un arrangement des plus singuliers, il sera le donneur pour sa FIV. Il laissera à Jenny l’enfant et la laissera l’élever comme elle l’entend mais il aura un droit de visite et l’aidera financièrement.
Bon concrètement, c’est là que l’histoire perd de sa crédibilité, le comportement de Jenny depuis le début de l’histoire ne cadrant pas avec le fait qu’elle accepte ce « don ». C’est une femme forte qui marque dès que possible son besoin d’indépendance et cette histoire de bébé avec son ex dont un contrat lui accordera la garde de l’enfant est plus que bizarre et franchement pas dans son caractère.
Truman, lui, ressemble un peu à un gros nounours pas toujours malin. C’est un gros costaud qui veut prendre soin de tout le monde mais sans prendre le temps de consulter les intéressés. Résultat : c’est une catastrophe à chaque fois. Et si son côté « je sais mieux que toi ce qui est bon pour toi » peut prêter à sourire au début, il devient vite énervant. Il aurait plus vite fait de mettre un petit écriteau « kick me » sur son popotin ! ^^
L’intrigue est agréable, et le livre se lit plutôt vite en fait mais l’histoire entre Truman et Jenny n’a pas ce petit quelque chose qui nous emporte et nous presse à lire le roman dans son intégralité. Entre les bourdes de Truman et la lenteur de leur rapprochement puisque la confiance s’avère difficile à rebâtir, on en vient à se lasser.
En bref, une romance assez basique qui se laisse lire malgré tout.