La nouvelle politique économique et industrielle, sur le point d’entrer dans sa phase opérationnelle, va marquer la fin du « tutorat » de l’Etat sur les entreprises publiques, a affirmé, jeudi matin, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, .
Intervenant à l’émission, L’Invité de la Rédaction, de la chaine 3 de la Radio Algérienne, consacrée à l'industrie algérienne dans le cadre d'un fil rouge de la Radio, le ministre a rappelé que l’Algérie importe, annuellement, pour quelque 30 milliards de dollars de produits manufacturés et autres productions mécaniques et sidérurgiques.
Pour mettre un terme à cette dépendance, il annonce que les 12 groupements industriels publics qui viennent d’être installés, devraient contribuer à réduire progressivement et substantiellement, « d’ici 2019 », la dépendance économique vis-à-vis des marchés étrangers et de pouvoir atteindre un taux de croissance de 7% d'ici 2019.
Il indique que 23 parcs industriels gérés par ces groupement vont entrer en activités d’ici la fin de l’année 2015 et que des dizaines d’autres suivront dans les années à venir.
Pour permettre à ces entités industrielles de jouer le rôle attendu d’elles, le ministre annonce une série de mesures de facilitations. Il précise, par exemple, qu’il pourront dédouaner un produit en 8 jours ou bien obtenir un permis de construire en 15 jours.
En plus de questions relatives à l’amélioration du Code des marchés publics, à la dépénalisation de l’acte de gestion et à la facilitation des investissements, nationaux et étrangers, M. Bouchouareb fait, d’autre part, état d’une amélioration substantielle des rémunérations versées aux managers des groupements.
Abdesselam Bouchouareb ,ministre de l'Industrie et des Mines