Les esprits de la nature ont commencé à communiquer avec moi plusieurs mois après ma venue dans le sud de la Corrèze. Je co-dirigeais un centre de stage et pour entretenir les prés nous avions plusieurs chevaux de Mérens. Le Mérens est un petit cheval noir à la silhouette trapue, destiné aux travaux de la ferme. Il est élevé dans les hautes montagnes ariégeoises et conserve la majeure partie de ses instincts. Je le perçois comme un élément de la nature encore bien intégré : il est une des seules races à pouvoir vivre dans les montagnes sans aide alimentaire de l’homme.
Les romains faisaient paître des moutons pour savoir si le terrain était bon pour y habiter. Certains animaux (ceux qui ne sont pas encore trop domestiqués) savent encore ce qui est bon pour eux, aussi bien pour leur nourriture que pour dormir. Ainsi le chien cherchera des endroits dits « positifs » en géobiologie, le chat quant à lui cherchera plutôt la chaleur ou les endroits négatifs.
Les chevaux étaient proches de nous et je les regardais vivre. Je savourais les promenades que je faisais avec eux ainsi que leur coté rustique sain, solide, équilibré. Lors de cette période de ma vie, le contact avec la nature développait mes dons de voir les auras et les énergies, je les sentais de plus en plus et je faisais partager mes expériences et découvertes à mes amis et aux visiteurs du centre.
Quand un après-midi, vers midi heure solaire, j’observais les chevaux qui étaient couchés, un seul restait debout et surveillait les alentours pour éviter les mauvaises surprises. Dans mon observation, je me suis quelque peu mis en méditation, c’est alors que je vis et que je compris que les chevaux ne se couchaient pas n’importe où, mais sur un endroit précis du pré. C’était l’endroit ou les énergies telluriques étaient les plus régénérantes, les forces cosmiques répondaient aux énergies telluriques que je voyais sortir de terre. Les chevaux bénéficiaient ainsi de fortes énergies qui les reposaient et les régénéraient. Ce fut extraordinaire à voir, je vécus cela comme une initiation, une démonstration des esprits du lieu et de la nature avec beaucoup de bonheur et de gratitude.
Lors des promenades et surtout lors des galops, la résonance des sabots sur le sol créait une onde de réveil, de vibrations, d’énergies que je voyais se propager jusqu’au sommet des arbres. Les esprits des lieux étaient ainsi prévenus de notre arrivée et ils étaient d’autant plus accueillants et ouverts. Les chevaux étaient bel et bien des fils du vent, des messagers qui ouvraient les lieux à notre passage.
Les jours suivants, je fis attention à comment je voyais les différents endroits où les chevaux allaient. J’observais, par ma capacité à voir les énergies, qu’ils faisaient les crottins à des lieux précis ou la terre à besoin de guérir… Ils participent à leur niveau au bien-être de la planète…
Les lieux d’habitation sont aussi parfois situés sur des endroits particulièrement reposants, dynamisants ou régénérants, surtout les anciennes constructions… Mais il arrive aussi qu’ils soient situés sur des endroits aux énergies enlisantes, lourdes, déstructurantes… C’est avec les chevaux, mes amis esprits de la nature, que j’ai été enseigné et à chaque harmonisation de maison, de lieu de vie ou de travail je remercie le Deva des chevaux de son aide et de son enseignement avec une profonde gratitude.
Christophe Dacier
Christophe a été initié très tôt aux spiritualités dès les années 1980 et ses dons de visions se sont réveillés à leur suite. La conjugaison de ses initiations ésotériques, des différents enseignements orientaux, chamaniques, spirituels et de son parcours psychothérapeutique lui confèrent une approche holistique de l’être humain. Ses recherches spirituelles l’ont amené au Tantra et massage tantrique Cachemiry qu’il pratique et enseigne.
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