Critiques Séries : Stalker. Saison 1. Episode 15. Lost and Found.

Publié le 27 février 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Stalker // Saison 1. Episode 15. Lost and Found.


Ce nouvel épisode de Stalker n’est pas ce que la série a fait de plus intéressant. Disons qu’il y a de bonnes choses mais que globalement il manque un petit quelque chose qui faisait le sel des épisodes précédents. Un jeune professeur se retrouve en enfer dans ce nouvel épisode de Stalker. Généralement, on peut dire que ce sont les élèves entre eux qui se stalker et se harcèlent. Sauf que cette semaine c’est un professeur qui se fait harceler ce qui change clairement la direction de l’histoire et qui permet également de voir les choses d’un angle légèrement différent. J’ai adoré l’introduction de l’épisode. Si Kevin Williamson s’est fait plaisir en dégotant le professeur de sport le plus sexy de tout le pays, il va lui faire vivre un enfer et manquant de le coincer dans les gradins mécaniques du gymnase du lycée. « Lost and Found » démarre donc de façon très efficace et nous plonge rapidement dans son univers. Ce que je trouve dommage c’est la suite qui n’utilise pas toujours de façon intelligente l’univers du lycée. Car c’est un univers que j’aime beaucoup et que Kevin Williamson connaît très bien. Après tout il a fait Dawson, The Vampire Diaries (même si dans cette dernière le lycée a disparu - ou presque - après la première saison et la saga Scream).

Il aime bien les univers pour adolescents et étant donné que moi aussi, on ne peut donc qu’être amis. Sauf que cet épisode n’est pas vraiment ce qui s’est fait de plus intéressant dans le genre. Mais nous avons également pu nous prendre compte comment le stalking fonctionne au sein d’un groupe d’adolescents dans un lycée. Et forcément, pour tous ceux impliqués, c’est une terrible expérience que Stalker se met un point d’honneur à mettre en scène. Les révélations manquent peut-être de surprises et Baker, le professeur de sport, n’était pas aussi intéressant que l’introduction ne le laissait espérer. J’ai tout de même eu de la peine pour Jenny. La pauvre, elle ne méritait pas du tout ça et encore moins de la part de quelqu’un à qui elle tient énormément : Alexis. Le développement était cependant assez peu surprenant, je dirais même que c’était assez prévisible dans son ensemble. Les motivations est donc ce qui fait office d’originalité. Elle avait 21 ans et se faisait passer pour une jeune lycéenne tout de même, ce qui est assez impressionnant. Mais au delà de ces surprises qui ont tout d’un épisode de Smallville sans l’aspect fantastique, se cache un épisode qui ne développe pas grand chose.

En effet, les personnages que l’on connaît de la série sont un peu mis à l’écart, à mon grand regret. J’aurais tellement aimé que cela permette de développer un peu plus l’histoire de Beth. La relation de cette dernière avec ses collègues de boulot est vraiment touchante car ils sont plus ou moins tous là pour la soutenir dans son épreuve. De plus, je ne vois pas ça changer du jour au lendemain. Maintenant que tout le monde connaît son secret, ils ne vont pas la mettre en danger, à moins que l’un de ses collègues soit complément cinglé et cache quelque chose. Sauf que pour le coup, il n’y a vraiment rien de tel. J’aime de ce fait beaucoup Janice et Beth qui interrogent un suspect ensemble dans cet épisode. Les deux ont une telle alchimie, plus palpable que jamais dans cet épisode. Le fait que Stalker nous délivre un épisode à l’intrigue de la semaine un peu moins passionnant permet justement de faire bien plus cas de ce qui se passe avec les personnages de la série que l’on connaît très bien. De plus, on n’a jamais eu l’occasion de voir la tête du coach Baker face au stalker. Je pense que cela aurait été drôle de le voir. Finalement, bien que cet épisode ait ses faiblesses, il délire malgré tout ce que l’on demande de la part de Stalker : un divertissement, des personnages efficaces et un brin de second degré.

Note : 5.5/10. En bref, un épisode décevant compte tenu de la belle tenue de route de la série ces derniers temps.