Cette étude du Douglas Mental Health University Institute (Montréal) est la première à suggérer que plus une personne souffre longtemps d’anorexie mentale active, plus elle est susceptible de présenter des altérations de la méthylation de l’ADN liées à ce trouble. Des altérations sous-jacentes à certains symptômes de l’anorexie qui rectifiées, pourraient fournir une cible de traitement.
Les TCA ont aussi leurs facteurs épigénétiques : Or la chronicité de la maladie chez les femmes est associée à une altération plus prononcée des niveaux de méthylation dans les gènes liés à l’anxiété, au comportement social, aux diverses fonctions du cerveau et du système nerveux, à l’immunité et au fonctionnement des organes périphériques. Des constatations qui suggèrent que les troubles du comportement alimentaire ne sont pas uniquement causés par des problèmes superficiels d’image corporelle ou de mauvaises relations parents-enfants. Les TCA sont donc aussi l’expression d’effets biologiques réels liés à des facteurs environnementaux ou facteurs épigénétiques.
Lorsque les TCA s’installent…ils ont tendance à être de plus en plus persistants. Ce qui implique l’importance de traitements efficaces le plus tôt possible. Ces résultats suggèrent des mécanismes épigénétiques à l’origine de certaines des conséquences de l’anorexie mentale qui affectent le fonctionnement du système nerveux, l’état psychologique et la santé physique. Ils posent également la question de l’inversion de ces symptômes : la normalisation des niveaux de méthylation peut-elle atténuer les symptômes de l’anorexie et fournir une piste de traitement ?
Source:International Journal of Eating Disorders2015 (In Press) DNA methylation in individuals with Anorexia Nervosa and in matched normal-eater controls: A genome-wide study via Eurekalert (AAAS)Anorexia nervosa
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