Voici 5 éléments qui pèsent énormément sur la qualité future de votre retraite. Ne les négligez pas.
Endettement=DANGER. Si vous êtes à quelques années de la retraite, il est temps d’y voir. Les ACEF confirment que de plus en plus d’aînés ont des dettes de cartes de crédit élevées. À part l’hypothèque, la moyenne des Québécois doit plus de 20 000$. Ce boulet finira par restreindre votre marge de manoeuvre de retraité. Il faut apprendre à vivre selon vos moyens et payer le solde en totalité chaque mois.
Être trop généreux ou bonasse avec ses proches. Ce que je souhaite le plus au monde pour mes enfants : Qu’ils demeurent en bonne santé, qu’ils soient heureux et qu’ils soient autonomes. Ce n’est pas en leur donnant des voitures neuves, en payant leurs loyers et en les inondant de cadeaux qu’ils le deviendront. On les adore, mais avouons qu’ils sont capables de nous avoir par les sentiments. Il faut résister. J’admire Bill Gates pour ça. Malgré sa fortune dépassant les 80 milliards, le fondateur de Microsoft ne laissera « que » 10 millions à chacun de ses enfants. Tout le reste ira à sa fondation.
Laissez le banquier décider à votre place. Les employés des institutions financières sont au service de leur patron d’abord. Si vous acceptez TOUT ce qu’on vous propose comme solution d’investissement, vous allez certainement les enrichir de commissions et bonis, mais… vous passerez en deuxième. Malgré que certains aînés soient très riches sur papier, ils doivent quelques fois EMPRUNTER des liquidités, car, quelqu’un a sciemment gelé une trop grande partie des actifs dans des placements non rachetables. Pour évitez pareille situation, diversifiez!
Les coûts de santé imprévisibles. C’est un fait, la médecine québécoise fonctionne déjà à deux vitesses. Lorsque les ennuis de santé se pointent, sans assurance adéquate, une grande partie de la population pige dans l’épargne retraite simplement pour être en mesure d’obtenir un scan dans un délai raisonnable. Bien qu’on ne puisse anticiper avec certitude les maladies ou blessures qui nous affecteront, il faut budgéter des couvertures complémentaires (assurances en cas de maladies graves, voyage, frais médicaux, soins à domicile, etc.).
Le décès du conjoint. Lorsque les couvertures d’assurances vie et le testament ont été négligés, on peut laisser des dettes en héritage. Et non, ça ne s’évapore pas. Au décès, de nombreux biens seront imposables. Le chalet, des placements, terres, immeubles… déclencheront du gain en capital imposable. Il est possible de « rouler » certains biens au conjoint sans impact immédiat, mais ça passe par le testament.
Rappels importants
- Sans testament, ni assurance vous pouvez très bien ne léguer que des ennuis
- Les assurances maladie complémentaires ne sont pas superflues
- Résistez à la tentation de trop gâter vos enfants
- Impliquez-vous dans vos choix de placements