Pretty Little Liars // Saison 5. Episode 21. Bloody Hell.
Dans ce nouvel épisode, la vie de Mike est mise en danger, Spencer part à Londres pour un entretien, Emily passe du temps avec sa nouvelle petite amie Talia et Hannah… Hannah ne sert pas à grand chose. Du point de vue d’Aria, je dois avouer que pour une fois ce n’est pas trop mal. Je ne suis pas pour ses romances à deux francs six sous mais cela permet de changer d’Ezra. De toute façon, ce n’est pas le plus important dans cette histoire. Aria est une grande soeur, il est donc normal qu’elle tente de protéger son petit frère. Cela se voit quand elle va dans sa chambre (et elle va finalement lui sauver la vie) ou encore quand elle va demander des conseils à Veronica Hastings. Cette dernière s’avère être un personnage clé de la fin de la saison. Elle est là pour donner de vrais conseils mais en plus de ça, je trouve qu’il y a quelque chose qui change un peu dans la dynamique personnage grâce à elle. C’est un personnage important dans l’histoire de Pretty Little Liars je trouve et pas seulement car c’est une mère de famille, aussi car c’est une avocate et qu’elle peut leurs donner des conseils. Pretty Little Liars ne passe pas non plus par toutes les facilités alors qu’elle rappelle que pour qu’un avocat garde un secret, il faut qu’il y ait un échange monétaire.
Pour ce qui est d’Emily, j’ai eu envie de bailler tout au long de l’épisode. Si Talia est pour moi quelqu’un de bizarre qui cache quelque chose, je trouve que toute cette histoire de danse manque cruellement de surprises. On a l’impression d’avoir déjà vu ça des dizaines de fois en mieux ailleurs, ne serait-ce que dans des séries comme Bunhead qui avait su mettre la danse au coeur de la série, The Fosters qui sait mettre en lumière ses personnages avant la danse et puis 90210. Mais le problème c’est que Pretty Little Liars ne sait jamais trop quoi faire de ses petites histoires de ce genre là alors qu’il y avait énormément de potentiel pour faire beaucoup plus. J’aurais tellement aimé qu’ils nous donnent l’occasion de voir Talia dans une registre de la méchante car c’est dans ce registre là que j’ai envie de la voir, pas dans celui de la petite amie guimauve et ennuyeuse à souhait. Et il y a Spencer. Cette dernière va donc partir à Londres car sa mère l’a décidé et parce qu’elle a un petit entretien pour une superbe école. Pretty Little Liars ne se casse pas trop la tête et si le côté mystérieux de la fiole de sang (probablement de Mona) fonctionne bien, l’épisode a énormément de mal à décoller.
Car Londres est quelque chose d’atypique mais Pretty Little Liars ne sait pas rendre ce voyage atypique. On se retrouve alors avec quelque chose de très cloisonné sans être théâtral. Elle doit retourner aux Etats-Unis et c’est mieux comme ça. Spencer ne peut pas aller à Londres car elle n’est pas faite pour vivre là bas (en tout cas pas pour le moment). Hannah de son côté ne sert pas à grand chose. A part manger une belle pomme rouge à l’écran, elle ne fait pas grand chose. Finalement, ce nouvel épisode de Pretty Little Liars manque cruellement de surprises. Il y a de bonnes idées avec Aria ce qui permet de ne pas trop ressentir les effets de l’ennui, mais c’est tout de même sacrément vide. Il ne se passe rien du tout et ce n’est pas avec les petites histoires presque ridicules d’Alison que les choses vont réussir à changer. Ce serait un peu trop facile tout de même. Les scénaristes on toujours fait des choses dans ce sens là, ce qui est regrettable. En espérant que les derniers épisodes de la saison soient un peu plus palpitants car il ne reste pas grand chose avant la fin de la saison et la grande révélation de qui est -A- (puisque d’après ce que j’ai compris, on va l’apprendre à la fin de la saison).
Note : 4/10. En bref, en dehors d’Aria les choses rament encore et encore.