Drive Club est un jeu qui était censé arrivé à la sortie de la PS4. Je me souviens qu’avec l’ami Rhumyxcube, on avait été convié par Sony pour venir dans « l’appartement 4″ pour venir tester la console quelque temps avant sa sortie. Drive Club faisait partie des jeux jouables, et je me souviens avoir été moyennement convaincu par le jeu à l’époque. Finalement, le jeu à eu un an de retard et n’est arrivé que le 8 octobre dernier. Et sa sortie n’a pas été de tout repos malgré tout, car de gros problèmes de serveurs ont eu lieu, pour un jeu qui jouait beaucoup sur le fait de créer un club en ligne, ça la foutait plutôt mal. Une édition PS+ devait aussi sortir (en gros, c’était une très grosse démo), mais on n’en a absolument plus de nouvelles à ce jour. Personnellement, les problèmes de serveurs ont dû être résolus, car, depuis que j’ai le jeu, je n’ai rencontré aucun problème de connexion (à part une fois, mais je soupçonne plus ma connexion d’avoir planté…).
Bon, après cette introduction, il est temps de parler du jeu en lui-même. Donc, Drive Club est un jeu de caisse (non, sans déconner ?!?) et, contrairement à d’autres jeux de bagnoles récents, l’univers n’est pas ouvert. Ici, on enchaîne les courses, purement et simplement. À travers chaque course, des défis vous seront demandés, que ce soit de finir la course dans le top 3, ou d’atteindre une certaine vitesse sur une portion de route. Tous ces défis, une fois réussis, vous débloqueront des étoiles, ces étoiles permettront de débloquer de nouvelles épreuves, il y a donc des chances que vous soyez obligé de refaire certaines courses, pour pouvoir avancer dans le solo. Suivant votre conduite, vous aurez des points bonus, un bon drift, une aspiration ou un dépassement et des points viendront se rajouter sur votre profil pour monter de niveau, et ainsi, pouvoir débloquer de nouvelles voitures. Un principe qui rappelle le système des Kudos dans le défunt Project Gotham Racing. Mais si on peut avoir des points par rapport à notre bon pilotage, on peut aussi avoir des points en moins lors de notre mauvaise conduite. Cognez dans une autre voiture ou un mur, et vous aurez des points en moins. D’ailleurs, le jeu punit les mauvais pilotes, en effet, si vous couper dans un virage ou foncez trop fort dans une voiture, vous aurez quelques secondes ou votre voiture roulera au ralenti. Si ça permet d’améliorer notre pilotage pour se la jouer plus « hardcore-gamer », malheureusement, ce système est mal dosé. Il m’est arrivé de couper complètement un virage sans prendre de secondes, et des fois, m’en prendre juste en mordant un petit peu sur le virage. Au niveau de conduite, on oscille entre la simulation et l’arcade, même si, des fois, les voitures auraient un peu trop tendance à déraper de l’arrière.
D’ailleurs, parlons-en de la difficulté, malheureusement, elle est plutôt mal dosée en général. Au niveau de la conduite, on oscille entre la simulation et l’arcade, même si, des fois, les voitures auraient un peu trop tendance à déraper de l’arrière. Le mode drift est, par contre, moins punitif, en effet, faire un drift et le finir dans le mur ne vous empêchera pas de perdre vos points engrangé sur le drift.
Pour ce qui est du contenu, pour un tel jeu, le nombre de voitures reste tout de même limité (ouais, y a pas de Mustang, et ça ne me plaît pas !), je n’ai pas compté le nombre exact, mais disons qu’on en fait vite le tour. D’ailleurs si vous êtes un fan de personnalisation, vous allez clairement rester sur votre faim, car la seule personnalisation que l’on peut faire réside sur la carrosserie, à travers des peintures personnalisables.
Pour ce qui est du multijoueur, déjà lorsque l’on fait une course, on aura toujours des petits défis d’autres joueurs sur des portions de route, ça peut aller d’essayer d’atteindre une certaine vitesse moyenne, à un record de drift ou encore prendre le plus parfaitement la fameuse portion de route. Battre ces records vous permettra d’ajouter des points pour augmenter de niveau, mais apportera aussi une certaine satisfaction personnelle ! Sinon, on peut donc créer son propre club, cela permettra de créer sa propre peinture personnalisée ainsi que le logo de club. Comprenez donc que chaque membre du club aura cette personnalisation sur sa voiture, s’il le souhaite, lorsqu’il jouera en ligne. Bref, sans être indispensable, le mode online reste un petit plus plutôt sympathique.
Graphiquement, si le jeu n’est pas LA claque graphique annoncée, on ne peut pas dire non plus qu’il est moche. Certains paysages s’avèrent vraiment magnifiques et la modélisation des véhicules est franchement bonne, même si certaine voitures sont mieux réussi que d’autres. Avouons-le, Drive club n’est pas du tout désagréable à l’œil, et il faudra se fixer sur quelques détails pour voir que le jeu est clairement un jeu next-gen. D’ailleurs, en parlant des détails, les courses ont un temps qui évolue en pleine course. En effet, vous pourrez commencer une course en plein jour, pour la finir en pleine nuit. Vous pourrez même avoir des orages et des averses, d’ailleurs, lorsqu’il pleut, Drive Club est clairement le jeu le plus impressionnant qu’il m’a été donné de voir au niveau de la pluie. Les gouttes éclaboussent notre écran, et pour faire un petit avis, voici une vidéo que j’ai faite sous la pluie, c’est visuellement impressionnant :
D’ailleurs, la pluie est tellement bien foutue, que lorsque l’on tombe sur une averse en pleine nuit (mixé avec de la neige), la visibilité en est totalement réduite, et je vous le prouve avec cette vidéo que j’ai faite ci-dessous. Un moment, j’ai même utilisé la vue intérieure pour voir l’effet, et c’est clairement injouable, du coup, ça rajoute vraiment au réalisme du jeu (faites pas attention, je joue très mal !) :
Clairement, mes heures passées sur Drive Club ont été très bonnes, et le jeu m’a bien plus convaincu qu’à l’époque ou je l’avais testé à l’appartement 4.
Conclusion :
Vendu comme l’une des grosses exclue de la ps4, malheureusement, Drive Club n’est pas la tuerie attendue. une difficulté mal dosée et un choix de voitures plutôt limité en font un bon jeu de caisse, à défaut d’être exceptionnel. Malgré tout, si une suite arrive et qu’elle gomme les problèmes du premier opus, Drive Club à les cartes en mains pour devenir très bon !