Le maître verrier de Fleurus (Martinrou) Bernard Tirtiaux est à l'origine d'une gigantesque verrière installée à plus de 20 mètres de haut. La verrière est constituée d'éléments très clairs qui inondent de lumière l'intérieur de l'édifice du 13 ème siècle. Au cœur de la rosace est dessiné un oiseau bleu de 6 tonnes de verre.
Photo: Fabrice Dor SPW-DG04
http://dgo4.spw.wallonie.be/DGATLP/DGATLP/Pages/Patrimoine/Dwnld/Eglise_St_Nico_en_Havre.pdf
Logement, Patrimoine et Energie (DGO4) du Service public de Wallonie (SPW) a inauguré la pose d'un mur de 6 tonnes de verre installé à 20 mètres de haut.
Pour que l'œuvre soit visible de l'extérieur, un éclairage a été prévu au pied de la verrière. Il dévoilera cet oiseau fantôme, suspendu au cœur de la trouée que constitue la rosace
La technique utilisée par Bernard Tirtiaux pour la réalisation de ce vitrail est inédite: il taille une à une des lames de verre de façon ondulée à l'aide de la panne d'un marteau puis les
juxtapose ensuite après avoir coupé ces lames à la roulette .
Photos : Fabrice Dor, © SPW
Collection "Patrimoine" : "Débarrassée de ses échafaudages après restauration et enrichie d'une création contemporaine, l'église Saint-Nicolas en Havré", rue d'Havré à Mons.
L'Eglise St Nicolas-en Havré de Mons fut détachée de la paroisse primitive de Saint-Germain, en 1224. Elle était structurée autour de l'hôpital Saint-Nicolas du chapitre St Germain de la rue d'Havré et sa chapelle servit en partie de première église paroissiale à proximité du cimetière, le quartier se développa et une église en style ogival fut construite avec une tour gothique en briques erigée de 1424 à1449
bâtisse au XVe siècle, malheureusement incendiée e et complètement détruite, à l'exception partielle de sa tour. L'édifice fut reconstruit à partir de 1664. sur les plans de l'architecte du beffroi Anthony .Les grès de Bray furent réutilisés dans le soubassement de la nouvelle église, ses cinq niveaux sont épaulés de contreforts et sont perchés de baies gothiques; la haute flèche a huit pan est percée de lucarnes, actuellement de style baroque mesure intérieurement 60 m de long, 25 m de large et 21 m de haut.Les façades principales pressentent deux pignons de même type encadrés de volutes, le portail monumental est flanqué de colonnes toscanes.
La tour de l' église actuelle est un vestige du XVe siècle. Cette église baroque en façade et classique à l'intérieur est particulièrement riche en boiseries de style baroque. Le Trésor est riche d'ornements liturgiques anciens, dont une danse macabre du XVIe siècle.
eeLa tribune du jubé ,en bois sculpté de style Louis XVI reposent sur des colonnes corinthiennes de marbre rouges.Les nefs sont séparées par des colonnes toscanes massives sous des voûtes d'arêtes cintrées éclairées deux niveaux par des fenêtres cintrées, Les bas -cotes s'élargissent avec 23 chapelles latérales qui bordent le pourtour de l'église.
La façade et la décoration intérieure sont de style baroque. Le chœur et plus particulièrement le maître-autel baroques valent le coup d'œil. Parmi les objets dignes d'intérêt, citons la masse de la paroisse et la statue de Notre-Dame de Montserrat, qui défilent chaque année dans la procession du Doudou, la grande fête folklorique montoise. Après les longs travaux... cachée par des échafaudages pendant plus de 20 ans, l'église Saint-Nicolas-en-Havré se dévoile enfin ses nouveaux et offre à la vue de tous des façades rénovées, un vitrail contemporain ci dessous, une nouvelle toiture, ainsi qu'une tour et un clocher flambant neuf sans oublié l'orgue classé au patrimoine wallon et buffet au patrimoine exceptionnel . Roland de Lassus né à Mons grand polyphoniste de son temps a été chantre à l'église Saint-Nicolas en Havré. 1792 : Ermel 1860 : Loret-Vermeersch 1881 : Schyven construit un instrument en remplacement du précédent datant de la fin du XVII°. Il installe un instrument de 47 jeux sur trois claviers et pédale. François-Bernard Loret-Vermeersch recontruit l'instrument en conservant le buffet ancien mais en supprimant le positif de dos. L'orgue dispose alors de 38 jeux. Pierre Schyven reconstruit à nouveau l'instrument en conservant une partie du matériel ancien. Son nouvel orgue dispose toujours de 38 jeux. Une machine Barker est installée.PHOTOS de la restauration de la machine BARKER
Malgré une fatigue légitime, l'orgue est resté quasiment intact depuis 1881 du démontage 2010 à la restauration finale.http://www.greisch.com/upload/projets/2082-1/FR-2082-1.pdf