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Critiques Séries : Better Call Saul. Saison 1. Episode 4. Hero.

Publié le 25 février 2015 par Delromainzika @cabreakingnews
Critiques Séries : Better Call Saul. Saison 1. Episode 4. Hero.

Better Call Saul // Saison 1. Episode 4. Hero.


Voilà un épisode de Better Call Saul qui me permet de dire que la série a réussi son pari, celui d'être différente de Breaking Bad mais de l'égaler qualitativement parlant. Je ne comprends pas l'intégralité de la précédente oeuvre mais uniquement les premières saisons bien évidemment. Cet épisode permet de donner à Jimmy l'occasion de nous amuser mais aussi de construire son histoire petit à petit. Son idée de communication est tout de même géniale. Son frère n'a pas envie qu'il puisse utiliser le même nom que lui. Jimmy sait qu'il ne peut pas construire son empire sur les mêmes bases que celle de Chuck et c'est pour cela qu'il va être malin, associant ses histoires de magouilles à bien d'autres choses. Quand les Kettleman refusent ses services lui disant qu'il est le genre d'avocats que des gens coupables engagent, il prend ça comme une profession de foi. Jimmy s'en fout qu'ils soient coupables ses clients tant qu'ils payent. Jimmy sait qu'il ne peut pas construire son histoire d'avocat sur le même modèle que son frère d'un service humble et noble. Du coup, il décide qu'il peut construire un empire simplement grâce à la vérité sur lui-même, qu'il est capable de toutes les conneries (et notamment celle de sauver quelqu'un de façon orchestrée).

J'ai adoré la façon dont il fait sa publicité dans cet épisode car c'est tellement drôle. On ne peut pas dire que Jimmy n'a pas de courage car il en fallait dans le pantalon pour monter cette échelle tout de même, peu importe si c'est un coup monté ou pas. C'est là qu'il accepte finalement son côté " Local Layer, Local Hero ". Et je trouve ça vraiment intéressant, surtout quand il s'agit de voir la tête de son frère Chuck qui voit que son frère n'est pas si bête que ça ou encore la tête de son père quand il va ouvrir le journal qu'il a difficilement été chercher dehors (alors qu'il a une phobie de l'extérieur - un peu comme Joan Cusack dans Shameless (US) -). Ce que vient démontrer son acte de fausse bravoure c'est que quand les clients de Jimmy ont des problèmes, il est la meilleure personne pour aller les aider, car il n'a pas peur de se salir les mains et de venir les aider lui-même sans passer par tout un tas de personnes secondaires. Il fallait être Jimmy pour le faire et personne d'autre. Je me demande d'ailleurs quand est-ce qu'il va changer de nom pour Saul. J'imagine que son frère va le poursuivre en justice pour ternir l'image de son nom, ce qui ne serait pas étonnant, l'imposant à changer de nom tout simplement.

Son escroquerie a fonctionné. Tout comme celle de l'introduction de l'épisode qui était tout de même hilarante. Stevie (incarné par Kevin Weisman) tombe sur un porte feuille plein avant de trouver le propriétaire de ce dernier, incarné par Mel Rodriguez (Getting On, Enlisted), complètement assommé derrière une poubelle. L'escroquerie est tout de même très drôle prouvant encore une fois à quel point Jimmy est vraiment le plus fun des escrocs. Better Call Saul nous propose quelque chose de terriblement drôle et touchant à la fois. Car l'histoire de Jimmy est touchante mine de rien car au delà de cette histoire d'escroquerie, ou encore de l'histoire de l'acte de l'héroïne mais l'un des atouts de cet épisode c'est bien autre chose. J'ai beaucoup aimé l'histoire de avec son père. Ce dernier est fier de Chuck mais pas forcément de Jimmy. Il y a quelque chose d'assez intéressant quand il va sortir de chez lui afin de voir ce que son fils a bien pu faire. La série n'oublie pas non plus le côté malfrat, Nacho, etc. car c'est une série qui aime bien ce genre de choses. Elle aime l'aspect vilains qui ne sont pas aussi imposants que dans Breaking Bad car ici ils ne sont pas vraiment des dangers pour Jimmy, au contraire ils sont seulement là pour utiliser ses services. Ils sont impressionnants au premier abord mais c'est tout.

Note : 10/10. En bref, " 'S all good, man "


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