Une compilation regroupant des récits publiés depuis une douzaine d’années dans des revues plus ou moins confidentielles et enrichie de quelques inédits. Le coté fourre-tout n’est pas gênant le moins du monde, bien au contraire. On navigue avec plaisir d’un environnement à l’autre, le sourire aux lèvres en découvrant les déboires du dessinateur perdu dans la jungle d’une administration Burkinabé digne de Kafka, inquiet en le voyant errer dans les rues de Florence à la recherche d’un endroit où passer la nuit ou encore alléché par sa moisson de champignons dans la campagne creusoise.
Un album dans lequel il fait bon se promener pour partager en toute simplicité l’expérience d’un globe-trotteur-dessinateur talentueux.
Mille parages T1 de Simon Hureau. La boîte à bulles, 2015. 160 pages. 20,00 euros.
Une lecture commune que j’ai l’immense plaisir de partager avec Mo’.