Si vous lisez ces lignes, il y a fort à parier que vous avez déjà acheté un appareil intégrant de la mémoire vive dans le passé. Si c’est le cas, vous êtes éligible à obtenir une compensation d’au moins 20$.
Entre 1999 et 2002, certains fabricants de mémoire vive se seraient entendus pour en fixer le prix. Par conséquent, si vous avez acheté un ordinateur (de bureau ou portable), une imprimante, un lecteur DVD, un assistant numérique personnel, une carte graphique, un enregistreur numérique personnel, un enregistreur vidéo numérique, une console de jeux vidéo, un baladeur numérique (ou lecteur MP3), un module de mémoire, un serveur ou un terminal de point de vente informatisé, vous avez vraisemblablement payé trop cher.
Si vous n’avez pas de preuve d’achat, vous pouvez tout de même obtenir une compensation de 20$.
Comme le souligne aujourd’hui la campagne de sensibilisation C’est mon argent, les Canadiens (consommateurs, entreprises et organisations) peuvent désormais récupérer leur argent en remplissant un simple formulaire en ligne. Ces derniers ont ainsi le choix entre deux options : ne fournir aucune documentation pour réclamer 20$, ou fournir les preuves d’achats des appareils correspondants à ceux listés ci-haut afin d’obtenir une compensation financière plus importante.
«Non seulement nous avons mis en place un mécanisme simplifié pour les réclamations, mais c’est aussi une occasion pour tous les Canadiens d’envoyer un message clair qu’ils veulent profiter d’une saine concurrence pour tous les produits de consommation», souligne Dominique Gervais, responsable du service budgétaire et juridique chez Option consommateurs.
Grâce aux ententes de règlement hors cours qui ont été conclues dans le cadre de ce litige, une enveloppe de près de 80 millions de dollars en fonds de compensation est disponible jusqu’au 23 juin 2015 à ceux qui feront une réclamation.
Nous vous invitons à visiter le site web de la campagne afin de remplir le formulaire de réclamation ou d’obtenir plus d’informations concernant le recours collectif en question.