Quand déferlent les marées d’hiver
Qui emportent tout sur leur passage
Il ne reste rien sur le sable nu
Même pas le souvenir de ce qui a été
Quand le vent parcourt la lande
Grande et belle en son immensité
Il emporte toutes nos illusions
Et nos rêves inassouvis
Quand les navires en perdition
S’échouent contre les falaises bleues
Il ne reste parmi les flots
Que des épaves flottant au hasard de la nuit