The Order 1886

Le moins que je puisse dire à propos de The Order 1886, c'est qu'il m'aura fait parcourir quelques kilomètres en très peu de temps. Non, je ne suis pas en train de vous parler de sa durée de vie, mais tout simplement du parcours du combattant que j'ai mené et qui s'est avéré plein d'embûches.

Pour la petite histoire, il faut remonter au mardi 17 février. Il devait être 13h et je venais tout juste de terminer Tomb Raider sur ma PS4 adorée quand me vient l'idée d'aller consulter la page Facebook de mon revendeur préféré (que je remercie au passage). Tout à coup, l'image de la cover de The Order 1886 me bondit au visage. Il n'y avait pas de doute possible, le jeu était bien disponible 3 jours à l'avance. Quoi de mieux, pour poursuivre une après-midi gaming, que de commencer un jeu que j'attendais avec une grande impatience? Pas grand chose me direz-vous. J'ai donc sauté dans ma voiture, les oreilles bombardées par du Indila. Autant vous le dire tout de suite, ça commençait mal. Les minutes défilaient, les camions et autres flâneurs me ralentissaient. Imaginez mon état quand, quelques minutes plus tard, j'apprend, par un compatriote sur Twitter ( Mat SilverX), qu'il ne reste plus qu'un exemplaire. Mon téléphone à portée de main, j'ai composé le numéro, tout en conduisant comme un dératé (je sais c'est pas bien), afin que le jeu me soit réservé. Soulagement, The Last One était toujours disponible. À cet instant précis, je pouvais donc ralentir et opter pour une vitesse de croisière jusqu'à tenir le Graal entre mes mains potelées.

J'ai remercié les réseaux sociaux qui m'ont particulièrement bien aidé en ce mardi 17 qui restera à jamais dans ma mémoire parce que c'est aussi le jour où Amazon a ENFIN confirmé qu'ils étaient en mesure de me livrer ma New 3DS XL Majora's Mask. Mais c'est une autre histoire.

Maintenant, après avoir joué au narrateur, que diriez-vous de parler de The Order 1886?

Londres, 1886

Dans The Order 1886, vous incarnez Sir Galahad, aussi appelé Grayson. Avec vos différents compères, vous faites partie des chevaliers de la Table Ronde et vous représentez l'ordre dans le Londres de l'époque Victorienne. Galahad, alias le moustachu, est doté des mêmes favoris que Wolverine. Coïncidence? Pas tout à fait étant donné que notre héro a la voix de Hugh Jackman. Accompagné de Lafayette mais pas que, il devra percer le mystère d'une conspiration dans laquelle il sera au premier plan.

Promenade à White Chapel

Londres à l'époque Victorienne. Que voilà un environnement intéressant et particulièrement original. Depuis que j'ai mis les pieds à Londres, je suis tombé sous le charme de cette ville. C'est donc avec une certaine impatience que j'attendais de découvrir la capitale anglaise à une époque qui m'est inconnue et je dois dire que je n'ai pas été déçu.

Les différents lieux et l'ambiance exceptionnelle du jeu nous font ressentir la passion de ses concepteurs qui sont, à n'en pas douter, de véritables artistes. L'ambiance est sombre, oppressante et sublimée par des petits détails qui font toutes la différence et qui contribuent à former l'une des plus belles direction artistique de ces dernières années.

En plein dans l'œil

The Order 1886 est, pour l'instant, le plus beau jeu de la PS4. Voilà, comme ça c'est dit. C'est certain, vous allez en prendre plein la vue. Graphiquement, tout est impressionnant. Ça va de la modélisation des visages - criante de réalisme - au différents plans de la ville. L'aspect graphique est renforcé par une très bonne mise en scène et un côté cinématographique que le jeu ne cache pas, notamment avec ce grain cinéma présent tout au long de l'aventure.

De la diversité mais pas trop

The Order 1886 s'avère être un bon shooter mais il est reste relativement classique et n'apporte rien de neuf au genre. Si les armes présentées auraient pu faire la différence et apporter un peu de fraîcheur au titre - coucou le fusil à termite M86