"La roue tourne, l'eau et le vent font tourner la meule qui n'écrase que le grain, mais pas l'homme que je suis....!"
Claude Choisnet.
Les manifestations organisées sur le site de l'île de MoulinS'Art attirent la foule comme en témoigne l'article du Maine Libre du 24 Mai 2014.
Dans le magazine de la région des PAYS DE LOIRE de janvier/février 2015, la page 22 nous invite à une "flânerie en bord de Sarthe" et consacre - entre autres - un paragraphe à MOULIN S'ART avec photographies du moulin CYPRIEN.
"Fillé, un écrin de verdure enlacé par la rivière.
A Fillé-sur-sarthe, la rivière devient artiste et dessine avec talent les contours de l'île Moulin S'art. Accessible toute l'année, l'île offre, sur 3 hectares, un environnement remarquable propice à la promenade. Nous visitons le moulin CYPRIEN qui fabrique, grâce à l'énergie de la Sarthe, la farine de manière ancestrale à partir du mois de février. Aux beaux jours, la guinguette et le centre d'Arts complètent les activités de ce coin de verdure."
Voilà qu'à la veille des vacances d'été, tout à coup, le Maire agite le chiffon rouge du respect environnemental dans un bulletin spécial baptisé "Environnement". Ses exhortations sont à prendre ou à laisser, il les a d'ailleurs emballées dans une rhétorique pas piquée des hannetons ! Il y a au moins une objection : il ne faudrait pas nous inventer les textes de lois car les habitants ne sont pas tenus de nettoyer leur trottoir ou bords des fossés en dehors de la limite de leur propriété sauf à enlever la neige l'hiver sur la portion de route située devant chez eux.
En attendant, si les filléens - ceux qui n'apprécient guère l'état lamentable des "espaces verts" et trottoirs - n'ont pas reçu le message 5 sur 5, c'est qu'ils ont un problème de compréhension.
Il est vrai que l'on n'a rien besoin de comprendre quand on détient à coup sûr la vérité !
Constatant que l'équipement communal était quasiment achevé (merci à ses deux prédécésseurs, mais cet équipement a été largement entamé bien avant lui) il se satisfait de consacrer toute son énergie à réfléchir à l'entretien des espaces verts ! Il est dans son élément : c'est son cheval de bataille. Il y consacre quatre pages ; 4 pages à nous culpabiliser et à nous expliquer qu'il faut désormais changer notre regard sur les mauvaises herbes et dieu sait s'il y en a - parait-il - dans le bourg et dans les lotissements.
Quoiqu'on en pense et qu'on en dise... la présence de plantes adventices sur les trottoirs, caniveaux ou sentiers de halage renvoie à des choses de l'ordre du négatif : celles de l'abandon et de la malpropreté et la présence de ces mauvaises herbes va à l'encontre de l'image que l'on se fait du village, image à laquelle on avait été habitués par le passé. Vouloir changer les mentalités ne peut pas se faire du jour au lendemain : tolérer les mauvaises herbes pour "zéro phyto" heurte la conception du travail bien fait de tout jardinier. N'oublions pas que ce sont les herbicides et pesticides en général qui ont permis à l'agriculture de progresser.
En résumé, je dis (comme beaucoup le pense ici d'ailleurs) : la dictature verte, çà suffit ! Il est permis d'être écolo mais il y a des limites. Tout ce qui est sectaire et doctrinaire m'horripile.
Quand l'équipe municipale parle d'équipement communal achevé, avant toutes choses, il faut saluer le travail d es deux maires précédents : ils ont fait beaucoup pour l'évolution du village : d'abord, Jean-Marc Boul avec la construction de la salle des fêtes et celle des deux lotissements du bourg (Beau Soleil et Maisonnier) alors qu'auparavant l'urbanisation était plutôt du genre "sauvage".
Puis ce fut surtout Gérard Choisnet qui a parachevé cette dynamique : un développement majeur avec en tout premier lieu, la construction du groupe scolaire qui a permis de libérer une salle de réunion de conseil et des salles pour les associations.
Parallèlement à cette construction, il a été créé un service de garderie péri-scolaire pour les enfants dont les mères travaillent. Il y eut ensuite l'acquisition de terrains après celui où est implanté l'école : un terrain en bordure de rivière pour l'implantation du club nautique et un autre qu'il connaissait: parfaitement : celui du terrain de football qu'il avait creé de toutes pièces en 1978 - avec des bénévoles - alors qu'il en était le président fondateur, sans oublier l'acquisition du plan d'eau de la route de Voivres (acquis pour le franc symbolique auprès des Carrières du Maine) et enfin le terrain de la plaine de Loisirs (revendu ensuite à la CDC). Il y eut également la construction de plusieurs lotissements (Bourdigale, Les Fontaines, Le Perroquet) et de locatifs route de la Gare. L'enfouissement des réseaux à la fin des années 90 a permis à la commune de se doter de jolis lampadaires.
Mais ce qui lui tient particulièrement à cœur ce fut l'aménagement du site de l'île de Moulins'Art et la rénovation du moulin, un ensemble superbe acheté par la CDC du Val de Sarthe alors que Gérard en était vice-président en charge du Tourisme - tout cela grâce à son influence - car celui-ci savait très bien que les retombées et l'ampleur des projets dépassaient le cadre communal.
Le seul "fait d'armes" à mettre à l'actif du Maire actuel et de son équipe aura été le restaurant scolaire mais on en parlait depuis près de trente ans ; dans les années 80, le conseil municipal envisageait même de faire une capitainerie dans l'ancienne cantine mais à l'époque tout l'équipement communal restait à construire et d'autres réalisations primaient sur une nouvelle cantine.
Par ailleurs, la croissance démographique entre 2007 et 2012 est quasi nulle (0,1 %) ce qui représente 10 personnes de plus. Ce n'est pas là une preuve de dynamisme : une moyenne de 2 habitants par an en + depuis 5 ans ! alors que lors du recensement précédent, Fillé avait été cité en exemple ayant enregistré jusqu'en 2007, une forte hausse de population. Or, la dotation globale de fonctionnement qui est une partie de ce que l'Etat verse aux communes est de X € par habitant. Concrètement, à Fillé, il n'y aura pas d'augmentation de la DGF. Les restrictions financières ne sont pas forcément imposées par l'Etat comme le dit le Maire mais la principale dotation de l'Etat versée aux communes est basée essentiellement sur les critères de population et de superficie.
On reparle à nouveau de ce projet de bibliothèque municipale qui a déjà fait l'objet d'une étude dans les années 2000. Cette étude n'avait pas été concluante car la réhabilitation d'un bâtiment très vétuste (ancienne école) en un local destiné à recevoir du public avec l'activité de "bibliothèque" coûterait très cher à la commune.
Les subventions accordées pour une bibliothèque en milieu rural ne sont pas automatiques et ne sont attribuées que selon des critères propres (nombre de m2, heures d'ouverture, budget d'acquisition, mobilier spécifique) ; à savoir que souvent ne sont pris en compte que les opérations d'aménagement portant sur des bâtiments supérieurs à une surface minimale, hors œuvre, calculée en fonction du nombre d'habitants de la commune. Par ailleurs, trois médiathèques ont été créées dont une à la Suze et une à Arnage où dans ces concepts, chaque citoyen a accès à différents types de médias (les supports numériques complètent les supports écrits...etc).
En 2008, le sous-Préfet et les Personnalités du canton inaugurent le site en présence de l'ancien Maire, porteur du projet de l'ensemble du site de l'île de MoulinS'Art et de la rénovation du Moulin de Cyprien.